Obstétrique : le PQ dénonce les bris de services

Par Victor Carré 11:20 AM - 23 décembre 2024 Initiative de journalisme local
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L'Hôpital de La Malbaie, géré par le CIUSSS de la Capitale-Nationale. Photo archives

L'Hôpital de La Malbaie a été touchée de nombreuses fois par des ruptures de services en obstétrique. Photo Archives

Le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et Services sociaux du Parti Québécois, Joël Arseneau dénonce la nouvelle vague de rupture de services d’obstétrique vécue actuellement dans l’Est-du-Québec à la veille du temps des Fêtes. Une réalité aussi vécue récemment à l’Hôpital de La Malbaie.

La formation politique dénonce les fermetures récurrentes de ces services essentiels pour les femmes et les familles. « C’est totalement inacceptable qu’en 2024, au Québec, les suivis de grossesses et l’accouchement soient un parcours du combattant pour les femmes », avance le député par voie de communiqué.

Selon des chiffres compilés dans les deux dernières années par le Parti Québécois, le CIUSSS de la Capitale-Nationale a connu 351 heures de bris de service.

« Le ministre de la Santé, Christian Dubé a récemment déclaré que l’équilibre budgétaire, c’est non négociable, rappelle Joël Arseneau. Je l’exhorte aujourd’hui de dire que le maintien des services d’obstétrique au Québec ». Le PQ réclame la mise sur pied d’un groupe de travail pour mettre fin aux ruptures de ce service à travers le Québec.

« Au lieu de trouver des solutions pour régler la situation, pour attirer et retenir le personnel, on décide de fermer le service. C’est inacceptable pour tous les services de santé, mais encore plus pour un service qui est essentiel pour les femmes et qui ne doit pas être purement optionnel », conclut le député.

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