La période du magasinage des fêtes est importante pour les différentes petites et moyennes entreprises canadiennes, révèle un sondage. Un constat qui est similaire pour plusieurs commerçants charlevoisiens.
La Fédération canadienne de l’entreprise locale (FCEI) fait état dans une récente étude que 39 % des entrepreneurs estime que les Fêtes sont une période de vente essentielle pour leur rentabilité. Cette proportion augmente à 70 % pour le secteur du commerce de détail.
Les entreprises sondées par Le Charlevoisien sont du même avis. « C’est un bon moment pour acheter des cadeaux de Noël. C’est très important pour nous », indique le propriétaire du magasin Tou & Cie à La Malbaie, Daniel Poirier.

Nicolas Desbiens-Dubois, propriétaire des magasins Go Sport de La Malbaie et de Baie-Saint-Paul, croit que cette période arrive à point dans l’année. « Les mois de novembre et décembre sont toujours tranquilles. Lorsque les fêtes arrivent, on voit que le nombre de transactions augmente », précise-t-il.
L’entrepreneur observe également un changement de tendance auprès de sa clientèle. L’été, la proportion de clients venant de l’extérieur est plus grande que celle de la région. « C’est environ un 60 % contre un 40 %. […] L’automne, c’est plutôt 70 % de clients locaux et 30 % de clients de l’extérieur qui visitent nos magasins », poursuit-il.
Même constat à la Librairie Baie-Saint-Paul, une bonne majorité de la clientèle provient de Charlevoix, mais il n’est pas rare de voir des touristes faire leurs emplettes littéraires. « Ce n’est pas tout le monde qui traîne avec eux leur bibliothèque lorsqu’ils sont de passage dans Charlevoix », mentionne Marie-Claude Gagnon, propriétaire de l’endroit.

Obstacles
Les commerçants aux détails ont eu leurs lots de défis avec lesquels ils doivent composer. Ils doivent jongler avec l’incertitude économique et devaient, jusqu’à tout récemment, s’adapter aux enjeux de livraison.
Daniel Poirier relève une certaine baisse au niveau de ces ventes en novembre et une légère croissance des chiffres pour le mois de décembre. « Ce n’est pas comparable avec mes autres années […] C’est surtout en raison de l’inflation », croit-il.
Nicolas Desbiens-Dubois constate que les clients sont aussi plus portés à se procurer l’essentiel lorsqu’ils vont dans son magasin. « Maintenant, il n’est pas rare de voir quelqu’un acheter un manteau et que, plus tard dans l’année, il fasse l’achat d’une paire de gants ou une tuque », donne-t-il comme exemple.
Des commerçants ont également dû composer avec la grève chez Poste Canada, tant pour l’arrivée que l’envoi de marchandises. « On s’est rapidement reviré vers d’autres compagnies de livraison […] Vu qu’elles sont surchargées, elles sont plus portées à livrer à des domiciles qu’à des entreprises par exemple », relate Marie-Claude Gagnon.
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