Les Amis du Mont-Sainte-Anne se réjouissent de voir Québec investir dans la station, mais ils « demeurent sceptiques quant à la capacité de Resorts of the Canadian Rockies (RCR) de respecter ses engagements et de livrer la marchandise ».
Le groupe trouve malheureux que le gouvernement ait choisi d’établir un partenariat avec RCR « une entreprise qui a maintes fois démontré son manque d’intérêt et de vision pour la montagne, en plus de sérieux manquements en matière de sécurité. Ce n’est pas le dénouement que nous attendions. Maintenant, nous nous ferons un devoir de veiller au grain et de faire en sorte que les engagements pris par l’entreprise soient enfin respectés », souligne Yvon Charest, président des Amis du Mont-Sainte-Anne.
Les Amis du Mont-Sainte-Anne demandent que la nouvelle entente entre le gouvernement et RCR soit rendue publique rapidement afin de pouvoir en prendre connaissance et mieux apprécier les leviers à la disposition de l’État québécois pour la faire respecter. Ils proposent également la création d’un comité de suivi réunissant des représentants choisis par la communauté, lit-on dans un communiqué.
Ils rappellent aussi qu’en 2021, des analyses menées par des experts avaient conclu qu’il faudrait investir pas moins de 155 millions $ pour redonner au secteur alpin du Mont-Sainte-Anne ses lettres de noblesse et en faire une destination touristique de premier plan. S’ils devaient être réalisés, les investissements prévus dans l’entente entre le gouvernement du Québec et RCR seront donc un pas dans la bonne direction, mais demeureront insuffisants pour assurer la pérennité de la montagne, écrivent-ils également.
Les Amis espèrent que la gestion du secteur Est du Mont-Sainte-Anne sera éventuellement confiée au Centre plein air Mont-Sainte-Anne, organisme à but non lucratif créé par la communauté locale afin d’assurer le développement et l’exploitation des terrains du pourtour du Mont-Sainte-Anne selon les attentes de la population.
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