Les postiers de Postes Canada seront de retour en poste dès mardi
Postes Canada a annoncé reprendre ses opérations le mardi 17 décembre, après que le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a ordonné un retour au travail.
Le ministre du Travail, Steven MacKinnon, a demandé au CCRI d’ordonner le retour au travail des 55 000 employés en grève s’il jugeait qu’une résolution du conflit de travail ne pouvait pas advenir avant la fin de l’année.
Postes Canada indique que le CCRI a déterminé que les négociations entre la société d’État et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) étaient à une impasse après deux jours d’audience durant la fin de semaine.
Pendant ce temps, Postes Canada dit s’être entendue avec le syndicat pour une augmentation salariale de 5 % rétroactive depuis la date d’échéance de la convention collective.
Le syndicat n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur la reprise des activités.
Vendredi, il disait par voie de communiqué que l’intervention du ministre MacKinnon faisait partie d’une «tendance profondément troublante du gouvernement, qui utilise ses pouvoirs arbitraires pour laisser les employeurs agir en toute impunité, faire du surplace et refuser de négocier de bonne foi avec les travailleuses et les travailleurs et leurs syndicats»
Des groupes d’affaires urgeaient, pour leur part, le gouvernement à intervenir alors que les entreprises et les particuliers devaient se démener pour trouver d’autres méthodes de livraison en pleine période de magasinage des Fêtes.
Ottawa a utilisé l’article 107 du Code du travail pour émettre sa directive vendredi, après avoir utilisé les mêmes pouvoirs pour intervenir plus tôt cette année dans des conflits dans les chemins de fer et les ports du pays, ordonnant au conseil de forcer un retour au travail et d’imposer un arbitrage.
M. MacKinnon a qualifié cette décision de solution créative en évitant de soumettre l’affaire directement à l’arbitrage obligatoire, comme l’avait fait le gouvernement lors des précédentes impasses.
«Nous demandons un temps d’arrêt. Les positions semblent s’être durcies. Il est devenu clair pour moi que nous sommes dans une impasse totale», avait-il affirmé à Ottawa vendredi.
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