Saint-Aimé investira dans la régénérescence des bandes riveraines

Par Jean-Baptiste Levêque 4:55 AM - 14 décembre 2024
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Le lac Nairne, à Saint-Aimé-des-Lacs. Photo archives

Afin de contrer la détérioration généralisée de ses lacs, Saint-Aimé-des-Lacs investira dans la plantation d’espèces adaptées aux bandes riveraines pour favoriser leur régénérescence.

Dans le cadre d’un nouveau plan d’action en élaboration, la Municipalité confirme qu’elle mandate l’Organisme de bassins versants Charlevoix-Montmorency (OBV) afin de coordonner cette action en deux phases.

« L’OBV fera le tour des lacs et rencontrera les propriétaires pour effectuer une identification des espèces. Une fois un guide établi en 2025, on injectera de l’argent pour effectuer des achats en 2026 », explique la directrice générale de la municipalité, Lise Lapointe.

Le mandat confié à l’OBV ne s’arrête pas là. Grâce au programme fédéral ÉcoAction, 30 000 $ lui sont alloués sur trois ans pour de l’accompagnement et la mise en place de différentes mesures.

C’est notamment le cas pour le lac Sainte-Marie, où se trouve la prise d’eau potable de la municipalité, et qui reçoit « un grand apport en calcium » provenant du déneigement sur la route 138 opéré par le ministère des Transports et de la Mobilité durable. « On a rencontré le MTQ avec l’OBV. Le meilleur moyen serait de détourner l’eau vers Clermont », indique Lise Lapointe.

Concernant le problème de cyanobactéries détectées dans le lac Nairne, selon une étude commandée par l’Association pour la protection de l’environnement du lac Nairne, la dg confirme que la collaboration est bonne avec l’association, même si elle déplore que la municipalité se fasse trop souvent pointer du doigt.

« Le problème n’est pas nouveau, même si cette année il était très présent. On a eu un automne particulièrement chaud. Nous on agit sur le long terme. La municipalité en a déjà fait beaucoup dans le passé. Il faut trouver des moyens de limiter le phosphore, les sédiments… et surtout les embarcations, dont la force des moteurs soulève les sédiments », tranche Lise Lapointe, même si cette option fait sourciller plus d’une personne quand elle l’évoque.

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