La crise financière que traverse le Train de Charlevoix a commencé en 2023. Selon nos informations, cette année foncière se serait terminée avec un déficit d’environ 600 000$ sur un budget de 6 M$.
La directrice générale de Réseau Charlevoix, Nancy Belley, ne confirme pas les chiffres, mais reconnait que la fin des ententes sur les crédits de taxes, redevances et ententes municipales en 2022 allait compliquer les choses. « On espérait plus de revenus qui ne sont pas arrivés », dit-elle sans confirmer ni balayer du revers de la main notre information.
Une source proche du dossier , qui ne veut pas être identifié, estime qu’on ne « détruit pas un produit de cette envergure pour un déficit représentant 10% du budget d’exploitation ».
La saison 2023 a été celle du Train à l’Hydrogène. Réseau Charlevoix aurait investi environ 800 000$ dans cette aventure qui lui aurait rapporté sensiblement le même montant.
Elle se défend d’avoir agi trop tardivement. Après mai et juin, juillet et aout 2024 ont été ordinaires. C’est là que les premières décisions ont été prises. « Septembre a été bon, mais ne pouvait pas tout rattraper. Voyant ce qui se passait, je n’ai pas eu le choix de prendre des mesures et d’écourter la saison », continue-t-elle.
La journée d’aujourd’hui n’est « pas fameuse », dit la DG de Réseau Charlevoix qui « n’a pas senti de la volonté ne serait-ce que de se parler. Mais, la date butoir est le 20 décembre », continue-t-elle.
Plusieurs intervenants ont trouvé qu’elle avait utilisé des mots durs dans ses différentes entrevues et déclarations. « Je ne pense pas avoir été trop loin dans mes propos. Il y avait de l’émotions, mais c’était bourré de faits », conclut-elle.
Réseau Charlevoix tente de trouver 350 000$ auprès d’organisations du milieu pour que le Train de Charlevoix demeure sur les rails.
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