Les coups de cœur du grincheux alpin
© SEPAQ Crédit Photo : Charles Boutin | HGO - Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie | HGO_240212_3114.TIF
Confession : je n’aime pas le ski alpin. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, croyez-moi, mais ce sport ne colle juste pas à ma personnalité. Le temps perdu dans les remontées me désespère et le style de ski « pointe de tarte » que je pratique (malgré moi) depuis mes lointains débuts semble limiter de façon considérable le degré de joie qui devrait normalement m’habiter lorsque je dévale les pentes. Est-ce possible de lâcher son fou dehors pendant la saison hivernale si on n’est pas adeptes de ski alpin ou de planche à neige dans Charlevoix? La réponse : mets-en! » Voici quelques options palpitantes pour les grincheux alpins comme moi…
1- Découvrir du paysage en skiant
L’hiver, la région de Charlevoix se ride de sentiers skiables. À 10 minutes de La Malbaie, le Centre de plein air les Sources Joyeuses offre un terrain de jeu de qualité aux fondeurs de tous les niveaux. Le centre propose de nombreux tracés de ski classique et de pas de patin, en plein cœur du cratère de Charlevoix. Il s’agit d’un centre familial doté d’une aire de glissade, d’une patinoire, d’un chalet principal, d’un relais chauffé et d’un mirador. Qui plus est, la joie fait réellement partie du décor!
Vos proches tiennent à tout prix à dévaler des pentes et vous voulez faire sortir le méchant en attendant de les rejoindre à l’après-ski? Le Mont Grand-Fonds propose 140 km de pistes, dont une boucle de 22 km, et des installations de qualité pour prendre une pause, luncher ou socialiser. L’adepte de « skate » ou de classique trouvera piste à son pied.
Vous préférez la tranquillité des petits centres? N’hésitez pas à essayer les Vallons des Éboulements – un des secrets les mieux gardés de la région – où une quinzaine de kilomètres de ski de fond classique et trois chalets-refuges (avec bouillon de « poulet-soleil » et chocolat chaud!) vous attendent. Les sentiers vous entraîneront en plein cœur de la forêt en vous faisant longer la rivière du Seigneur au gré des vallons du splendide village des Éboulements.
Notez que ces trois endroits proposent également des sentiers de raquette et un service de location d’équipement.
2- Patiner le toupet au vent sur un lac
Le territoire de Charlevoix compte un grand nombre de patinoires municipales, mais ma préférée est sans l’ombre d’un doute l’anneau de glace situé à l’entrée de Saint-Aimé-des-Lacs. Chaque fois que des personnes de l’extérieur me demandent à quel endroit il est possible de patiner, je les amène à l’anneau du lac Ste-Marie (aussi appelé « Petit Lac » par les gens d’ici). Lorsque les conditions sont optimales, il est possible de faire une boucle de 2 km sous les rayons du soleil et d’observer le fond du lac à travers la glace. C’est non seulement joli et convivial, ça peut également s’avérer sportif si on décide de pousser un peu la machine.
En cas de doute, on conseille aux usagers de s’informer de l’état de la glace auprès de la municipalité avant de s’aventurer sur le lac.
3- Faire son frais avec un vélo à grosses roues
Dans la Vallée des Glaces du célèbre Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, un superbe sentier de 7 km (14 km aller-retour) accueille les roues surdimensionnées de votre « fat bike »! Question paysages, on peut difficilement trouver mieux puisqu’on roule sur une rivière glacée, avalé par les majestueuses montagnes du parc. Le parcours est plat, bien balisé et accessible. En plus du chalet d’accueil, une halte chauffée vous attend à l’autre bout du parcours, le refuge de l’Équerre. On peut utiliser son propre vélo ou en louer un sur place.
Même principe du côté d’Ö bois Charlevoix, dans le secteur de Saint-Siméon, où on peut rouler sur des sentiers sauvages à l’année.
Oui, on peut survivre à la saison froide même si on n’a pas le bonheur alpin facile! Charlevoix a le pouvoir d’accrocher un sourire au visage des gens qui prennent l’air. Même aux plus grincheux.
À propos de l’auteur
François Kearney est enseignant au secondaire à La Malbaie. Avant la récente publication de son premier roman officiel, Pénélope trouvera un titre, mais on pourrait appeler ça Bill, l’auteur se cachait derrière Gran Talen, une icône du web tendancieuse à souhait. Cet avatar délibérément canaille (imaginez une copie conforme de Kid Rock gavée de sous-marins Subway et biberonnée au Chemineaud) a quant à lui signé Le journal d’un confinement bourgeois et le zine Gran Talen au Festif. Le tout Chez Hurlantes éditrices.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.