Le maire Bouchard tient au Train de Charlevoix et veut un plan

Par Dave Kidd 8:39 PM - 10 décembre 2024
Temps de lecture :

Le maire Jean-Guy Bouchard

Le maire de Petite-Rivière-Saint-François souhaite que le Train de Charlevoix continue de circuler, mais croit qu’il faudrait analyser différentes options pour assurer son avenir. Jean-Guy Bouchard répète que la réponse donnée à Réseau Charlevoix concernant sa demande de financement n’est pas un non catégorique.

Le maire de Petite-Rivière-Saint-François souhaite que le Train de Charlevoix continue de circuler, mais croit qu’il faudrait analyser différentes options pour assurer son avenir. Jean-Guy Bouchard répète que la réponse donnée à Réseau Charlevoix concernant sa demande de financement n’est pas un non catégorique.

« Nous sommes unanimes. On veut un plan de relance pour savoir où on s’en va avec ça avant d’investir. Est-ce que ce seront toujours des investissements demandés annuellement?  Les solutions doivent venir d’eux (Réseau ) à mon avis . Moi, je veux que le Train continue », dit-il.

Son attachement au Train n’est pas surprenant. L’élu siège au conseil d’administration de Réseau Charlevoix depuis son retour en politique en 2021. Il n’a pas été le plus assidu avouant avoir participé à « peut-être trois rencontres compte tenu de mon horaire de travail et l’heure à laquelle se tiennent les réunions », dit-il.

C’est entre autres pour cela qu’il ne répond pas aux questions concernant les finances de l’organisation puisque c’est le directeur général de la Municipalité qui assiste la plupart du temps aux réunions. « Et les réunions se tiennent aux mois et parfois aux cinq mois », précise le maire.

Après avoir dit qu’il ne connaissait pas les états financiers, il a admis que la municipalité les recevait sans élaborer davantage. Il a mentionné sans avancer de chiffres que « l’entretien de la voie ferrée coûte cher à voir le nombre de wagons chargés de pierres qui passent ».

Jean-Guy Bouchard souhaite « plus de retombées du Train dans sa municipalité ». Il ajoute que le transport collectif pourrait être une avenue. « Il y a peut-être moyen d’accrocher un wagon dans le milieu de ça pour lier les deux clientèles. L’idée pourrait peut-être intéresser les gens de la région à continuer », avance-t-il.

Le maire de Petite-Rivière-Saint-François n’est pas tellement chaud à l’idée d’une rencontre avec les élus, Groupe le Massif et Réseau Charlevoix pour se dire « les vraies affaires » comme l’a suggéré le maire de La Malbaie.

Il ne croit pas que le démantèlement de la voie ferrée pour en faire une piste cyclable soit la meilleure option dans le moment. « On l’a déjà regardé quand le CN a mis la voie ferrée en vente. Le rail, on ne l’aurait pas pour rien.  Ça coûterait des millions et des millions de dollars simplement pour démanteler la voie ferrée et pour protéger la bande riveraine. Je l’ignore si un dans l’autre, quelqu’un va descendre en vélo tu eux pas y charge 100$ et tu ouvres la barrière et tu ressors à La Malbaie. Je ne dis pas que ce n’est pas intéressant comme idée. Mais, on ne parle plus des mêmes coûts. Mais moi, je ne suis pas là dans le moment », termine-t-il.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

À lire également