« La région veut-elle encore du Train de Charlevoix et des 15 M$ en retombées qu’il génère? ». C’est la question que lance la directrice générale de Réseau Charlevoix, Nancy Belley, alors que son organisation a besoin d’aide plus que jamais.
« Il faut répondre à cette question maintenant. La date butoir est le 20 décembre », lance-t-elle.
D’entrée de jeu, elle confirme tout ce qu’on rapportait plus tôt ce matin sur la situation critique que traverse Réseau Charlevoix.
« Année après année, la participation financière de la région diminue. Pour compenser, le train a tenté d’augmenter ses revenus autonomes et diminuer ses frais. La réalité dans le milieu du transport de personnes au Québec c’est que sans aide, le service n’est pas possible », soutient-elle.
Dans les 15 dernières années, le Massif et Groupe Germain ont soutenu à hauteur de 225 000$ les opérations. « C’est le plafond qu’ils ont fixé pour la prochaine année », ajoute Nancy Belley qui y voit une constance de la part des investisseurs.
La directrice générale de Réseau Charlevoix ajoute que les organisations sollicitées ont les états financiers du Train de Charlevoix et que ceux de Chemin de fer Charlevoix ne le seront pas remis puisqu’il s’agit d’une entreprise privée. « Toutefois, ils sont prêts à répondre aux questions », confie-t-elle.
La déception semble avoir été profonde pour Nancy Belley lorsqu’elle a reçu la lettre des élus municipaux à sa demande. « Je m’attendais à une offre pour ouvrir la discussion avec une proposition. Il est ou l’os? » se demande-t-elle.
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