Voici les projets d’aires protégées de la Région de la Biosphère de Charlevoix

Par Jean-Baptiste Levêque 4:50 AM - 7 décembre 2024
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Le mont du Lac à l'Empêche figure dans l'un des cinq projets d'aires protégées. Photo CRBC

La Corporation de la Région de la Biosphère de Charlevoix (CRBC) a dévoilé les cinq projets d’aires protégées qu’elle a déposé au gouvernement du Québec. Un corridor entre les deux parcs nationaux, les environs du lac Pikauba et du lac Malbaie ainsi que la forêt du Massif sont les zones concernées.

Quatre projets d’aires protégées touchent le territoire non organisé de Lac Pikauba. L’un d’eux, la réserve de biodiversité proposée des Hauts Jardins, permettrait de créer un corridor écologique reliant les parcs nationaux des Grands-Jardins et des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.

« Elle est importante pour des espèces vulnérables comme le caribou, certains oiseaux et l’omble de fontaine. C’est une belle opportunité », estime Amélie Adam, responsable Conservation de la CRBC. Ces espèces sont aussi concernées par les projets de réserve des Hauts-Plateaux et de la Rivière-Pikauba.

La réserve de biodiversité proposée du lac Malbaie, située au sud-ouest du parc national des Grands-Jardins, « comprend un complexe de milieux humides, dont la tourbière réticulée du lac Malbaie, un milieu humide d’une grande valeur écologique », peut-on lire sur le site de la CRBC.

Enfin le statut d’aire protégée d’utilisation durable est proposé pour la Forêt habitée du Massif de Charlevoix, située à Petite-Rivière-Saint-François, « pour garantir la protection de ce microclimat qui permet la présence d’érablières, tout en permettant une utilisation durable des ressources naturelles ».

Carte des propositions d’aires protégées de la Région de la Biosphère de Charlevoix. Photo CRBC

Aux yeux d’Amélie Adam, « tous les projets sont prioritaires », même si la géographe de formation est consciente que le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a reçu « au-dessus de 400 propositions » à grandeur du Québec.

« Ils vont pencher vers celles dont l’acceptabilité est la plus facile », croit-elle, évoquant notamment les enjeux liés aux industries forestière, minière et éolienne. L’acceptation des projets pour la prochaine étape du processus devrait avoir lieu à l’hiver 2025.

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