Six demandeurs d’asile en santé dans Charlevoix… sans l’aide de Québec

L'Hôpital de La Malbaie a été touchée de nombreuses fois par des ruptures de services en obstétrique. Photo Archives
Un an après son lancement, le projet pilote pour recruter des demandeurs d’asile dans le secteur de la santé et des services sociaux n’a pas eu d’effet sur Charlevoix. La région compte six employés du réseau ayant ce statut, mais qui n’ont pas été embauchés en passant par ce projet.
L’initiative vient du ministère de l’Emploi et visait à intégrer en trois ans 1 500 demandeurs d’asile dans le réseau de la santé et des services sociaux dans trois régions : Montréal, la Chaudière-Appalaches et la Capitale-Nationale, incluant Charlevoix.
« Jusqu’à présent, 14 personnes ont été embauchées par le CIUSSS de la Capitale-Nationale via ce projet, mais aucune n’est de Charlevoix », indique Marianne Lajoie, porte-parole du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale, qui participe au projet pilote lancé en décembre 2023.
La porte-parole ajoute que le CIUSSS compte « 104 employés détenant un statut de demandeur d’asile ou de réfugié, dont six qui habitent sur le territoire de Charlevoix. Ces derniers ont appliqué sur un poste, sans toutefois passer par le processus du projet pilote. »
Au tiers de son application, la mesure n’a donc pas fait de différence pour les besoins de main-d’œuvre du CIUSSS dans Charlevoix. Rien que pour les postes en soins infirmiers, le chef de service aux ressources humaines pour le territoire de Charlevoix, Éric Lavoie, déclarait en mai dernier que « le besoin est d’environ 20 personnes par année pour répondre aux cinq prochaines années ».
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