Mathis Lajoie poursuit sa carrière dans les rangs universitaires

Un gardien de but originaire de Saint-Irénée, Mathis Lajoie, casse la glace et évolue dans le nouveau circuit universitaire de deuxième division de la RSEQ avec les Inuk de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

C’est un retour aux études qui a motivé son choix d’aller au Saguenay — Lac-Saint-Jean. « Quand j’ai vu que Chicoutimi offrait un programme de hockey, j’ai décidé de faire le camp d’entraînement et j’ai finalement été sélectionné », résume celui qui évoluait l’an dernier dans le Junior AA en Beauce.

Le cerbère occupe actuellement le rôle de 3ᵉ gardien au sein de l’organisation. Une position qui le motive à se surpasser pour se tailler un poste de régulier. « Pour l’instant, j’ai joué un match en hors-concours contre l’Université du Québec en Outaouais. […] Ça se pourrait que je joue un ou deux matchs prochainement pour faire mes preuves », mentionne-t-il.

Mathis Lajoie a démontré par le passé qu’il avait l’étoffe d’un champion dans les dernières années. Il était de la partie lorsque les Rorquals de Charlevoix Junior A avait raflé le championnat de la ligue QBC, ainsi que la Coupe Banque Scotia, en 2023. Il estime que ses années dans Charlevoix ont été très formatrices pour lui.

Pendant qu’il évolue dans la structure des Inuks, les études prennent une place prédominante dans la vie de Mathis Lajoie, qui désire devenir kinésiologue. « Nos entraînements sont réalisés en fonction de nos cours […] Les entraîneurs veulent qu’on soit autant investis sur la glace que dans nos études », précise-t-il.

Calibre relevé

Le circuit universitaire de deuxième division est apparu récemment au Québec. « C’est la première vraie saison qu’on vit actuellement. Dans les deux dernières années, on parle plus de “matchs hors-concours” qui étaient disputés, explique Mathis Lajoie. C’est un calibre qui est difficile à comparer, vu que la Ligue vient de débuter. »

L’adaptation n’a toutefois pas été longue entre le Junior AA et le niveau universitaire, indique celui qui a déjà suivi des formations avec Stéphane Ménard, entraîneur personnel du gardien du Wild du Minnesota, Marc-André Fleury.

L’UQAC est présentement une force au sein de ce circuit. Les chiffres le démontrent. L’organisation a empoché, jusqu’à maintenant, sept gains en autant d’occasions et affiche un différentiel de 66 buts pour et 14 contre. Une victoire saute aux yeux en particulier : 20 à 3 face aux Stingers de l’Université Concordia. « On a un excellent noyau de joueurs, qui proviennent principalement du Junior majeur et AAA, ainsi que du Collégial Division 1 », mentionne le hockeyeur.

Il raconte également qu’ils sont traités comme chez les pros. « On a des préparateurs physiques et mentaux, des préposés à l’équipement », résume-t-il.

Mathis Lajoie ne se fixe pas d’objectif en particulier. « L’Europe m’intéresse, mais j’aimerais redonner aux gens grâce aux études que je suis actuellement », dit-il en espérant que son parcours inspirera certains Charlevoisiens « à ne pas lâcher ».