La Charcuterie Charlevoisienne investit 2 M$ pour quadrupler sa production

Par Jean-Baptiste Levêque 4:55 AM - 4 décembre 2024
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Les travaux incluent la construction d'un débarcadère sur le côté du bâtiment.

La Charcuterie Charlevoisienne entame des travaux d’agrandissement et de réaménagement de ses locaux afin de quadrupler sa production d’ici deux ans. 2 M$ sont investis pour étendre la vente de produits sur le marché canadien.

« On vire tout quasiment à l’envers », lance avec humour Lyn Tremblay, fondateur et président de l’entreprise. Les travaux comprennent un réaménagement complet des installations de Saint-Urbain, en plus d’ajouter 2 000 pieds carrés dans un espace extérieur situé entre deux sections.

Cet espace sera comblé par un agrandissement du bâtiment.

« 1 M$ sont investis dans l’agrandissement et 1 M$ dans les équipements et l’amélioration des lieux », détaille Gabrielle Tremblay, directrice des ventes et copropriétaire de l’entreprise avec son père, son frère Fabrice Tremblay et son conjoint William Côté.

Les nouveaux équipements automatisés viendront améliorer les procédés d’automatisation déjà en place, dont la valeur actuelle est de 5 M$. « Ça nous permettra de garder un standard de qualité et de gagner en efficacité », ajoute la copropriétaire.

C’est que l’entreprise ne veut plus se limiter au seul marché québécois pour ses ventes. « On est en processus de certification HACCP au fédéral. Ça nous ouvrirait les portes de toutes les bannières au Québec, mais aussi en Ontario et au Nouveau-Brunswick », s’enthousiasme Lyn Tremblay.

Les géants de l’alimentation comme Sobeys et Metro ne sont pas les seuls qui pourraient profiter des produits charlevoisiens grâce à une certification fédérale. D’autres marques qui sous-traitent avec la Charcuterie Charlevoisienne les sollicitent aussi en ce sens.

Les normes fédérales, beaucoup plus strictes, impliquent de « changer les processus de production, un déplacement différent des employés, assurer toute la traçabilité des intrants », explique le fondateur, dont l’équipe est accompagnée par une firme spécialisée en agroalimentaire.

Les travaux devraient être finalisés au printemps et la certification obtenue en 2025 ou 2026. Produire quatre fois plus ne signifiera pas une plus grande variété de produits, préviennent les propriétaires, mais on pourrait assister à l’arrivée de « formats différents, comme des formats familiaux », conclut Gabrielle Tremblay.

La famille de propriétaires de la Charcuterie Charlevoisienne. Photo courtoisie

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