Saint-Siméon devra débourser 4 000 $ supplémentaire pour requérir les services de la Sûreté du Québec dans sa municipalité, passant sa facture annuelle à 120 000 $. Une hausse qui ne réjouit pas le maire Sylvain Tremblay.
« On ne dit pas qu’ils ne sont pas assez présents, mais un jour, on va avoir un point de rupture », estime M. Tremblay, suite à la plus récente séance du conseil municipal.
Après 16 ans en poste, le maire considère n’avoir vu aucune année où il n’y a pas eu d’augmentation. « Quand on est rendue à payer 120 000 $, on serait peut-être mieux de prendre un policier à la retraite avec un char qui serait présent 40 heures par semaine […] Ça devient tellement cher qu’on va être obligé de revenir à la vieille méthode », clame-t-il, tout en spécifiant qu’il est au courant que la législation ne le permettrait pas.
Sylvain Tremblay croit également que les municipalités, comme Saint-Siméon, seront les premières à écoper. « Mais tôt ou tard, ça va rattraper les milieux urbains », pense-t-il.
Saint-Siméon joint donc un mouvement qui demande une révision de la Loi sur la fiscalité municipale pour les taxes de la Sûreté du Québec, une démarche menée par la Fédération québécoise des Municipalités (FQM).
D’autres municipalités charlevoisiennes ont aussi demandé à Québec de revoir le mode de calcul pour les services de la Sûreté du Québec, notamment Les Éboulements et Baie-Saint-Paul.
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