Une vingtaine de responsables d’un service de garde éducatif en milieu familial (RSGE) de Charlevoix se font voir aujourd’hui, alors qu’elles sont en pleins moyens de pression envers le gouvernement afin d’améliorer leurs conditions de travail.
Pendant une heure, elles sont au coin des boulevards Mgr-de-Laval et Raymond-Mailloux, à Baie-Saint-Paul, pour dénoncer l’allure des négociations avec le gouvernement du Québec et espérer que les pourparlers reprennent.
Le rattrapage salarial est au cœur des revendications syndicales. La convention collective est échue depuis mars 2023. La demande est de 17 % d’augmentation sur trois ans et Québec n’offre que 7,5 %.
Actuellement, les RSGE ouvrent leur service de garde deux heures plus tard qu’en temps normal. « Nous ouvrirons encore plus tardivement deux journées dans Charlevoix, soit à midi. Le vendredi 13 décembre et le mardi 17 décembre. Nous avons aussi en banque une journée complète de grève, qui reste à déterminer pour le moment », explique Mélanie Deschênes, porte-parole des RSGE de Charlevoix.
Elle affirme avoir le soutien des parents qui « sont solidaires avec nous, ils nous appuient. Mais à un moment donné, le gouvernement va falloir qu’il se réveille, puis qu’il négocie pour nos conditions. On n’espère pas se rendre aux demi-journées. »
Mélanie Deschênes rappelle qu’elle a vu beaucoup de ses collègues quitter la profession pour le milieu scolaire « parce qu’ils ont de meilleures conditions. Nous, il faut donner 10 heures de garde par jour, 50 heures par semaine. Moi je n’ai pas personne pour me remplacer. Si je suis malade, je ferme. Et Dieu sait que dans un milieu familial, des microbes il y en a. »
On compte un peu moins de 70 responsables d’un service éducatif dans Charlevoix, pour près de 400 enfants.
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