Les Rêveuses subversives : ces femmes dans l’ombre de l’histoire

L’autrice charlevoisienne Suzanne Rhéaume poursuit sa saga historique Les Rêveuses subversives avec la sortie d’un deuxième tome, La Messagère, où elle met en lumière ces femmes de l’ombre qui ont façonné l’histoire.

« Les Rêveuses subversives sont un amalgame fictif de femmes fortes, des forces tranquilles qui ont travaillé dans les coulisses de l’histoire et dont les exploits sont passés sous un silence imposé », introduit l’écrivaine.

Doctorante en Langues, Cultures et Littératies et enseignante en Histoire, Suzanne Rhéaume a fait de nombreuses recherches et voyagé dans tous les endroits qu’elle décrit dans l’odyssée de ses personnages.

« Il fallait que je vois c’est quoi les montagnes, c’est quoi l’eau, ce que ça sent là-bas, puis de quoi ont l’air les gens. La toile de fond historique est véridique », explique cette passionnée de la langue française, qui suit dans les deux romans la trajectoire de notre culture de l’Europe à l’Amérique.

Si Suzanne Rhéaume reconnait qu’elle a mis un peu d’elle même dans ses personnages, elle insiste sur le fait que « ce n’est pas mon histoire, c’est celle de toutes les femmes ».

Établie à Saint-Irénée, la romancière y réalise « un rêve d’enfance : écrire au bord de l’eau », dans une région qu’elle considère comme « l’histoire à ciel ouvert ».

Afin de « remercier la communauté charlevoisienne d’encourager la littérature québécoise », elle y lancera son nouvel opus le 7 décembre, à la Bibliothèque municipale, de 13h30 à 15h30. Les Rêveuses subversives, le Tome 1 La Guérisseuse 1710, et le Tome 2 La Messagère 1853 y seront en vente. Pour chaque roman vendu, 5 $ seront versés comme don aux activités de la bibliothèque.

La sortie du Tome 3, La Rebelle, est prévue pour l’an prochain. Suzanne Rhéaume a pensé aux lecteurs qui rebutent à lire de longues sagas. « Chaque roman est écrit pour être indépendant », termine-t-elle.