Le Germain Charlevoix, nouveau terrain de jeu de Susan Wilkinson
Lorsque le poste de direction générale s’est ouvert à l’Hôtel & Spa Le Germain Charlevoix, Susan Wilkinson n’a pas hésité à lever la main. Elle a saisi cette opportunité considérée rare dans une carrière, elle qui était attirée autant par la région de Charlevoix que de travailler au Groupe Germain.
La gestionnaire d’expérience a pris en main un hôtel « en bonne santé » avec « une équipe solide », ce qui n’a pas toujours été le cas pour celle qui a géré deux hôtels durant la pandémie de COVID-19, jonglant avec les fermetures inattendues, les règles changeantes et le manque de personnel.
Son arrivée en période « plus tranquille » au Germain Charlevoix, soit en basse saison touristique de novembre, contraste aussi avec son départ du poste de directrice générale de l’Hôtel Pur de Québec, dans le contexte tumultueux d’une grève d’employés, qui est d’ailleurs toujours en cours et entre dans son troisième mois.
« Le timing avec Pur n’était pas voulu », assure la dg, qui a vu « une opportunité à saisir » alors que l’affichage du poste au Germain a débuté avant le déclenchement de la grève. « C’est vraiment dommage comme situation. Personne n’est gagnant, ni l’hôtel, ni le syndicat », analyse-t-elle.
Susan Wilkinson a vu bien des chambres d’hôtel en 40 ans de carrière passée à Québec, Montréal et dans l’Ouest canadien. Pour elle, le Germain Charlevoix est « un produit unique en son genre, un hôtel à échelle humaine » dans une région qui se distingue par « la beauté des paysages, sa richesse touristique, artistique, artisanale, gastronomique », énumère-t-elle.
La gastronomie, justement, est « unique et de très grande qualité », mentionne celle qui se définit comme une « foodie dans l’âme ». Selon elle, peu d’hôtels peuvent se vanter d’avoir recours à autant de produits locaux, qu’ils proviennent de producteurs charlevoisiens ou des propres jardins de l’établissement.
Cette caractéristique empreinte de développement durable a d’ailleurs récemment valu le titre de Chef Santé, remis par ses pairs à Patrick Dubé, chef exécutif du Germain Charlevoix, qui est aussi à l’origine de Champs Libres, des soirées gastronomiques mettant à l’honneur le talent d’autres chefs invités.
Comme son prédécesseur Benoit Sirard, Susan Wilkinson misera sur la collaboration avec le milieu pour continuer de rendre l’hôtel unique dans l’offre régionale. La forfaitisation en est un exemple, comme celle développée avec le Train de Charlevoix et tout récemment avec les centres de ski du Massif et du Mont Grand-Fonds.
En fonction depuis un mois, la #1 du Germain Charlevoix est encore en mode observation, mais son esprit commence à fourmiller d’idées pour « donner envie aux gens de rester plus qu’une nuit ou deux. C’est un beau terrain de jeu ici, très différent des hôtels conventionnels. »
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