Parc National de la Côte-de-Charlevoix : près de 100 000 $ pour sonder 1 323 citoyens
Baie-des-Rochers est un secteur visé par la création d'un futur parc National de la Côte-de-Charlevoix. Photo Archives
Québec investit près de 100 000 $ pour savoir ce que les résidents de Baie-des-Rochers, Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine pense du futur parc National de la Côte-de-Charlevoix.
L’enquête a été confiée à l’anthropologue Méralie Murray-Hall, spécialisée en ethnographie. Elle consistera plus précisément en l’observation des comportements des citoyens et en l’écoute de leurs besoins par le biais d’entretiens individuels par une partie non impliquée dans la conception du parc.
« L’étude permettra de mieux saisir l’expérience des personnes et des usagers, notamment leur sentiment d’appartenance et leurs espoirs ou leurs appréhensions au regard du projet de parc national », ajoute par courriel les relations médias du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Cette démarche se veut complémentaire et plus formelle que celle tenue par le ministère, alors qu’il a déjà réalisé des séances d’informations et des consultations publiques.
L’étude se déroulera sur une période d’un an et se conclura en décembre 2025. Elle a été octroyée au coût de 100 915 $. Selon les plus récents chiffres de Statistique Canada, les populations de Saint-Siméon et Baie-Sainte-Catherine représentaient 1 323 citoyens.
C’est une pratique peu répandue lors d’un tel processus, indique le ministère. Elle fait suite à un récent avis du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) dans un autre projet de parc national. « Ainsi, en cohérence avec l’avis du BAPE, le Ministère juge qu’il y a un intérêt à réaliser une étude ethnographique », complète le MELCCFP.
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