La direction du CPE la Goélette Enchantée plaide pour un rehaussement des salaires du personnel en petite enfance. Elle croit que cette démarche permettrait de valoriser le métier.
« Il y a des cégeps qui reçoivent peu d’inscription dans les techniques d’éducation à l’enfance […] C’est de plus en plus difficile de pourvoir des postes. Il faut revaloriser le métier », soutient la directrice générale de l’établissement, Sandra Fortin.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans les trois années, près 10 000 éducatrices et éducateurs ont quitté la profession au Québec, selon des données du ministère de la Famille rendues publiques par Radio-Canada. Seulement en 2023, 4 000 personnes avaient décidé d’entreprendre un nouveau défi, notamment en raison des salaires proposés.
Actuellement, une éducatrice qualifiée, qui a un diplôme d’études collégiales (DEC), reçoit un salaire horaire de 21,60 $ au premier échelon, alors qu’une éducatrice ayant une attestation d’études collégiales (AEC) gagne 18,52 $ de l’heure. Dans d’autres provinces canadiennes, comme à l’Île-du-Prince-Édouard, une personne occupant un poste similaire peut empocher jusqu’à 30 $ de l’heure lorsqu’elle débute dans le métier.
Mme Fortin croit qu’uniquement avec la charge de travail que les éducatrices ont, elles peuvent être considérées comme des « Professionnels de la petite enfance ». « Elles jouent un rôle fondamental et déterminant dans leur développement », rappelle-t-elle.
Elle entend faire pression auprès de plus hautes instances.
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