400 000 $ pour courtiser les touristes cet hiver

La neige est à nos portes, mais ça fait un moment que Tourisme Charlevoix a déjà commencé à vendre l’hiver sur les marchés extérieurs.

« L’hiver, on se bat avec tout le monde. Mais, on a de la neige ici. On ne skie pas sur le gazon », lance Michèle Moffet, directrice générale adjointe et du marketing chez Tourisme Charlevoix. « Fin janvier, on peut rivaliser avec des destinations soleil en ce qui concerne le prix pour une semaine de vacances », ajoute-t-elle.

Globalement, ce sont 400 000 $ que l’association touristique investit dans différentes campagnes. « Début octobre, nous menions une offensive en Ontario et dans le nord-est des États-Unis avec les produits ski et motoneige », souligne Michèle Moffet. « On a un bout de fait sur les marchés hors Québec », ajoute-t-elle.

L’équipe du marketing de Tourisme Charlevoix, c’est une ruche. Chaque membre a son rôle et toutes les étapes doivent s’effectuer dans l’ordre pour que ça fonctionne. « Il faut redoubler d’efforts l’hiver. Il faut être agile avec la période des fêtes », précise la directrice du marketing.

La campagne hiver se déploiera dans les médias traditionnels et sur des plateformes numériques. La télévision a cependant été abandonnée pour l’hiver. « On mise sur une campagne de contenu qui mettra en valeur des secteurs », dit-elle.

Dans la dernière année, le contenu Charlevoix a énormément voyagé avec pas moins de 60 tournées de presse. « Des journalistes de qualité qui ont vécu des expériences variées. On a retiré de belles retombées. Ça fera toujours la job, des initiatives du genre », ajoute Michèle Moffet.

Notons que les entreprises qui reçoivent des représentants des médias sont aussi mises à contribution. « Elles ont un retour sur l’investissement », assure-t-elle.

En partenariat avec Destinations Canada et l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, Charlevoix pourra aller se vendre à New York au début de l’année 2025. « De plus, on se tourne maintenant vers des firmes de relations publiques de l’Ontario et des États-Unis pour ficeler des tournées de presse. On n’attend plus les demandes, nous sollicitons les médias », termine la directrice du marketing.