Le Havre musical de l’Islet aurait un droit acquis
Le Havre musical de l'Islet poursuivra ses activités en 2025, Photo archives
Le propriétaire du Havre musical de L’Islet, Guy St-Onge, a un avis juridique en mains, qui soutient qu’il a un droit acquis et que les nouveaux règlements adoptés par la Municipalité de L’Isle-aux-Coudres n’ont aucun effet sur les activités du Havre musical et ils ne seront opposables qu’à un nouveau propriétaire.
C’est ce qu’il indique dans un communiqué sur l’état de la situation qu’il a transmis aux médias.
Pour lui, le dossier est réglé, mais c’est « sans connaître les intentions de la Municipalité et des plaignants car depuis quelques mois, j’ai l’impression qu’on tire sur tout ce qui bouge en ce qui concerne le Havre musical ».
Appelé à commenter, le maire Christyan Dufour a seulement indiqué qu’il souhaitait voir l’avis en question. «M. St-Onge nous enverra son avis juridique ».
Le propriétaire répondra à certaines exigences de la Municipalité pour maintenir sa saison en 2025. Il refuse toutefois de couper sa programmation de 50 % et il continuera de jouer du piano durant la semaine.
« Je suis disposé volontairement à ne plus présenter de concerts les vendredis et à limiter à une durée de trois heures maximum les tests de son, les jours de concerts. Cependant, je continuerai de jouer du piano pour mes clients et les passants tous les après-midis, les jours de semaine (pendant environ deux heures) car c’est ce qui confère au Havre musical de l’Islet son âme et son unicité au Québec », indique M. St-Onge dans un communiqué.
Il indique que la Municipalité ne lui ait pas fait part dès le début de l’avis public concernant un projet de modification du règlement sur le zonage concernant le Havre musical de l’Islet. Il l’a appris grâce à un ami, qui a vu l’avis affiché près de la Caisse Desjardins de l’Isle-aux-Coudres.
« Je n’ai jamais été contre le fait d’encadrer raisonnablement les activités du Havre musical de l’Islet. Je ne demande aucun privilège. Dès que j’ai été informé que des plaintes avaient été formulées, j’ai apporté plusieurs modifications à mes installations techniques pour tenter de diminuer l’impact du son généré par les concerts », ajoute M. St-Onge.
Il termine en disant qu’il déplore « l’ampleur démesurée (et évitable) que ce dossier a pris, mais je vais continuer de me tenir debout contre vents et marées pour tous ceux qui apprécient le Havre musical de l’Islet », termine le propriétaire.
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