La conservation de Cap-au-Saumon a coûté 4,7 M$
Acquérir 382 hectares de terres à Cap-au-Saumon a coûté près de 4,7 M$ à Conservation de la nature Canada (CNC), qui peut maintenant en conserver la biodiversité unique à perpétuité.
« L’opportunité nous a été offerte par un propriétaire privé au courant de 2023. Cap-au-Saumon sortait comme une pièce importante en raison de sa matrice forestière et de ses écosystèmes côtiers », explique Guillaume Proulx, chargé de projets chez CNC.
Avec un investissement de 4,4 M$, le gouvernement du Québec est un partenaire majeur du projet. L’alliance environnementale Age of Union a contribué pour 264 000 $. Le gouvernement du Canada et des donateurs privés complètent le financement.
Dans Charlevoix, CNC avait acquis il y a un an les battures de la plage de Baie-Saint-Paul, en collaboration avec la ville qui est propriétaire du boisé attenant. « C’est un milieu très fréquenté, alors que Cap-au-Saumon est au contraire très isolé, sans accès public », poursuit M. Proulx.
L’avantage pour CNC est d’avoir pour voisin le Centre écologique de Port-au-Saumon (CÉPAS), spécialisé dans la sensibilisation et l’éducation sur les milieux naturels. « On a un projet de développement de sentiers en collaboration avec eux », indique le chargé de projets, ajoutant que le CÉPAS assurera la surveillance du site.
D’autres projets comme celui de Cap-au-Saumon pourraient voir le jour dans Charlevoix. « On invite les propriétaires privés à nous contacter », conclut Guillaume Proulx.
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