Le Massif manque de respect, dit le syndicat
Les employés du Massif de Charlevoix considèrent que la direction leur manque de respect surtout ceux qui travaillent en soirée, notamment pour la présentation du Vol de l'oiseau mécanique.
Le syndicat du Massif de Charlevoix n’est pas tendre envers la direction, qui a organisé une Journée de reconnaissance des nouveaux salariés alors qu’elle ne respecte pas la dernière convention collective.
Cette Journée de reconnaissance est prévue ce week-end.
Les employés croient que l’employeur « a des croûtes à manger en matière de reconnaissance ». « L’idéal pour bien accueillir de nouveaux salariés serait de régler les enjeux vécus par les salariés déjà en place, » indique Annick Simard, présidente du Syndicat des salariés du Massif de Petite-Rivière Saint-François, affilié à la CSN.
Elle dénonce que des employés, surtout les équipes, qui doivent travailler en soirée, vivent des enjeux depuis la signature de la dernière convention collective.
Peu de temps après le renouvellement du contrat de travail, la partie patronale a modifié substantiellement et unilatéralement l’offre de service au Massif et ce, sans rien changer dans les conditions de travail, apprend-t-on dans un communiqué.
« Le Massif a mis en service l’Oiseau mécanique, un parcours nocturne illuminé, ainsi qu’un restaurant “Camp Boule” ouvert le soir, sans oublier la luge de nuit ainsi que l’opération des remontées mécaniques entre autres pour les “invités” du Club Med. Or, lors de la dernière négociation, l’employeur disait qu’il n’y avait pas de projet pour le travail de soir, pourtant nos membres travaillent bel et bien de soir », ajoute la présidente du syndicat.
Prime de soir
Pour remédier à cette situation, le syndicat souhaite que les employés qui travaillent le soir aient accès à des primes.
« Ça fait maintenant un an que l’on travaille sur des primes, qui ne sont pas prévues à la convention, pour que le travail des équipes de soir soit reconnu à sa juste valeur », indique Annick Simard.
L’employeur a voulu attacher l’octroi de prime de soir à une prolongation de la convention collective. Cette demande a été refusée à l’unanimité par les membres du syndicat. Ils disposent maintenant d’un mandat de moyens de pression, qu’il pourraient utiliser.
« Sérieusement, la direction a des preuves à faire en matière de respect et de reconnaissance de ses employés. Le prix du billet de ski monte en flèche, mais ça ne donne rien de plus pour nos membres », conclut la présidente du syndicat.
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