« De bons candidats » au Salon de l’emploi

Plus de 150 personnes ont visité la vingtaine de kiosques d’entreprises à l’édition automnale du Salon de l’emploi présentée au Pavillon Joseph-Rouleau du Domaine Forget, de Saint-Irénée. Les chercheurs avaient l’embarras du choix avec plus de 300 emplois offerts.

« J’ai convoqué cinq personnes en entrevue », confie Cloé Daumas, conseillère en acquisition de talents au Fairmont le Manoir Richelieu. Le grand hôtel de Charlevoix avait 25 postes à combler dans différents départements.

Pour intéresser les chercheurs à déposer leur candidature, Cloé « raconte mon expérience. Le Manoir c’est une famille. Une communauté », dit-elle encore très enthousiasmée par sa toute première année à l’emploi de l’établissement.

Son voisin d’en face, le Casino de Charlevoix avait de moins grands besoins à combler. Des candidats avec des potentiels intéressants ont été ciblés par les responsables du kiosque.

Dans un tout autre registre, Alain Gravel de la minière Sitec, a rencontré de nouveaux retraités qui « voulaient sortir de la maison ». L’entreprise située au nord de Saint-Urbain a elle aussi besoin de main-d’œuvre. « On a toujours de la place pour de bons travailleurs », dit-il .

Sitec offre la formation et le transport. Le taux horaire selon le type d’emploi varie de 19$ à 32 $ l’heure.

À ce kiosque, on recrutait aussi pour la carrière de Fermont.

Toujours dans l’industriel, les représentantes de Simard Suspensions ont croisé des candidats intéressants. L’entreprise est une habituée du Salon de l’emploi et du recrutement. « C’est important pour nous d’être ici et de se faire voir dans la région et ailleurs », mentionnait Marie-Noëlle Tremblay.

Le Salon de l’emploi de Charlevoix est présenté et organisé par Services Québec et ses partenaires. Pour la directrice des bureaux de Services Québec de Baie-Saint-Paul et La Malbaie, Lyne Tremblay , «l’important, c’est que les employeurs soient satisfaits », dit-elle.

La formule qui favorise le contact humain fait encore le travail selon elle. C’est ce qui explique le retour à cette formule qui avait été abandonné l’année dernière. « Le contact direct, ça porte fruit » ajoute-t-elle.

La version printanière du Salon de l’emploi devrait également être de retour.