Parc des Côtes-de-Charlevoix : Baie-des-Rochers veut conserver le chemin de la mer
« Suite à de récents témoignages relayés dans les médias, il apparaît crucial de préciser que ce ne sont pas tous les citoyens de Baie-des-Rochers qui sont en faveur du projet du parc national de la Côte-de-Charlevoix », indiquent les porte-parole Annie Plamondon et Thomas Larouche.
Le projet de parc des Côtes-de-Charlevoix sous l’égide de la Sépaq a peut-être bonne presse, mais il ne fait pas l’unanimité, affirment les représentants de l’Association pour la conservation et la protection du territoire de Baie-des-Rochers (ACPBDR).
«L’association a vu le jour en 2022 suite à l’annonce du projet préliminaire sur la viabilité d’un parc dans le secteur. On représente une centaine de membres. Ultimement, on a fondé l’association pas juste pour ce projet. Elle va perdurer et adresser tous les dossiers qui pourraient poser de l’inquiétude aux membres. Le parc, c’est le premier gros mandat auquel on s’attaque », précise un de porte-parole, Thomas Larouche.
Les principaux points qui dérangent les propriétaires et résidents du secteur sont clairs. « Sans cachette, c’est un endroit tranquille, les gens y vivent et le fréquentent depuis très longtemps. Certains membres ont des chalets, des baux locatifs dans le secteur de la baie. Ils sont inquiets puisque le parc cible ces secteurs-là. »
Le maintien de l’accès au chemin de la mer et, par extension, au quai est la pierre angulaire des revendications. « Pour Baie-des-Rochers, le quai, c’est l’endroit clé, la place où on se rencontre, où on discute, où on termine nos journées. Son accès est un des plus gros points que nos membres aimeraient qu’on défende. »
Certains membres sont également préoccupés par leur droit de chasse tant sur le territoire privé que public. Toute activité de cet ordre est nommément interdite dans les parcs de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
Une oreille attentive
L’ACPBDR est « en communication directe » avec les gestionnaires de projet du ministère Faune et Parcs (ndlr : ministère de l’Environnement, de la lutte aux changements climatiques, Faune et Parcs, MELCCFP), indique Thomas Larouche. « On fait aussi partie du groupe de travail mis en place par le ministère. À ce comité, on a une oreille attentive. Le ministère semble très transparent face à nos préoccupations », précise Thomas Larouche.
Une route alternative est dans les plans, à l’est du hameau de Baie-des-Rochers. « Le chemin de la mer ne serait pas un chemin d’accès au parc, on l’a entendu. Cependant, on a un peu de misère à croire que la baie serait exclue de ça. On a vu la cartographie, les lots convoités, dont certains de nos membres sont propriétaires. Notre but est de suivre tout ça de près, d’avoir la version la plus fraîche possible et de défendre les intérêts de nos membres », conclut M. Larouche.
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