Un bon été malgré l’inflation

Charlevoix demeure une destination prisée pour les vacances estivales. « Un bon été » dit tourisme Charlevoix malgré le contexte inflationniste.

Le parc hôtelier a atteint un sommet en juin avec un taux d’occupation de 50,4%. Un gain de 0.2%. C’est le meilleur de l’histoire exception faite de 2018 l’année du G7.

« À l’instar de plusieurs autres régions du Québec, les mois de juillet, août et septembre enregistrent de légères baisses pour atteindre respectivement 69,6 %, 74,9 % et 59,8 % », note Émilie Desgagnés coordonnatrice, relations de presse et communications corporatives de Tourisme Charlevoix dans un communiqué.

« Nous sommes satisfaits de l’achalandage touristique des derniers mois étant donné le contexte inflationniste. Ce dernier pourrait expliquer que moins de records estivaux sont battus depuis trois ans au niveau des taux d’occupation en hébergement. Les résultats de l’été 2024 demeurent tout de même très intéressants et prouvent que notre région demeure grandement prisée pour les vacances estivales » commente Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix.

Un récent sondage mené du 10 au 25 octobre mené auprès des membres de Tourisme Charlevoix révèle que plus de la moitié des entreprises répondantes provenant de tous les secteurs d’activités estiment « avoir connu un très bon ou un excellent été, meilleur que l’an dernier ».

 Une entreprise sur cinq parle d’un été similaire à celui de l’an dernier tandis qu’un peu plus du quart estime qu’il a été moins bon. Ces dernières pointent principalement l’inflation et la grève aux traversiers pour expliquer ces résultats.

Le beau temps aurait influencé les réservations de dernière minute et prolongé la durée des séjours  « pour vivre des expériences en profondeur, quitte à moins remplir leur panier d’achats », écrit-on aussi.

Les Québécois demeurent la majorité de la clientèle. On a aussi assisté au retour à la normale des voyageurs internationaux, comme les Européens et les Américains, qui ont visité la région dans une proportion similaire à 2019, soit avant la pandémie, selon les statistiques du réseau d’accueil.

Le début de l’automne a de nouveau été très achalandé, particulièrement en raison de la belle météo. Des records d’achalandage ont d’ailleurs été inscrits en octobre dans certains attraits.