Le déplacement de l’école Laure-Gaudreault privilégié

Suite aux résultats de l’étude sismique de l’école Laure-Gaudreault de Clermont, recommandant une mise aux normes d’ici trois ans, le Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSDC) a décidé de remplacer la bâtiment actuel de l’école par un autre bâtiment construit hors du site.

Il s’agit du scénario privilégié face aux risques liés à des tremblements de terre soulevés dans l’étude. « L’analyse sismique nous amène sur deux éléments : des enjeux de structure, mais aussi des enjeux de sol. Déplacer une nouvelle école hors site, ça vient régler l’enjeu des sols, parce que travailler à la fois sur le bâtiment (et) sur la réhabilitation des sols, ça peut devenir très coûteux », justifie Martine Vallée, directrice générale du CSSDC.

Selon la dg, les dépenses sont « équivalentes » entre mettre aux normes le site actuel et en construire un nouveau. Même s’il faut « faire encore plus d’analyses pour voir quels sont les coûts », elle estime que le projet de construction coûterait « plusieurs dizaines de millions de dollars ».

La taille de la nouvelle école serait « semblable au niveau de la superficie (et) du besoinÇa serait plus au niveau de la facture de l’école qu’on aurait des changements », précise M^me Vallée, prenant pour exemple la configuration de l’école des Eaux-Vives à La Malbaie.

Le CSSDC doit maintenant soumettre son projet de remplacement du bâtiment actuel au ministère de l’Éducation. « On espère un retour en avril ou mai », indique Martine Vallée, ce qui rendrait possible une échéance de trois ans pour construire une nouvelle école.

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