La Consultation des personnes LGBTQ+ de Charlevoix pointe l’école comme un endroit où cette communauté est le moins à l’aise de démontrer son identité de genre ou son orientation sexuelle. Le Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSDC) affirme pourtant que des mesures sont déjà en place.
« Pour les jeunes du secondaire rencontrés lors d’une activité de discussion, l’école avait été identifiée comme le lieu où iels étaient le moins à l’aise », mentionne le rapport sorti au début du mois. Une recommandation jugée importante par les personnes sondées dans le rapport serait aussi de mettre en place un comité d’allié.e.s LGBTQ+ dans les écoles secondaires.
L’équipe du CSSDC confirme avoir « pris connaissance (du rapport) via sa diffusion à la population », mais qu’il « est trop tôt pour réagir aux recommandations », indique Michèle Moreau, directrice des services du secrétariat général et des communications.
Des mesures qui visent à favoriser l’intégration et l’épanouissement des élèves LGBTQ+ sont toutefois déjà en place dans les trois écoles secondaires du territoire. Le CSSDC en a dressé une liste dans un échange de courriels avec Le Charlevoisien.
Deux toilettes non genrées sont accessibles au Centre éducatif Saint-Aubin. Son café étudiant est présenté comme un safe space (espace sécuritaire) pour tous les élèves, comme c’est aussi le cas au salon communautaire de l’école secondaire du Plateau avec la présence d’une personne-ressource.
Une personne-ressource (à l’animation spirituelle et à l’engagement communautaire) est aussi présente à l’école Saint-Pierre de L’Isle-aux-Coudres, de même que la maison des jeunes.
Pour l’ensemble des écoles secondaires, une semaine de la fierté est organisée, ainsi que des activités de prévention et de sensibilisation au cours de l’année scolaire. Le CSSDC cite enfin le programme Hors-Piste qui vise les apprentissages socioémotionnels et les contenus en sexualité du programme de formation de l’école québécoise.
« Et bien entendu, nos équipes-écoles demeurent vigilantes pour connaître les besoins exprimés par les élèves LGBTQ+ et y répondre », termine Michèle Moreau.
Le coordonnateur de la consultation, Louis-Filip Tremblay, croit cependant qu’il y a encore du chemin à faire. Lors de la sortie du rapport, il affirmait qu’il compte bien « ramener ça au chantier jeunesse du DSI Charlevoix » et espère qu’il permette de « brasser le milieu scolaire ».
Galerie photo
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.