Scandales à la DPJ: «Y a-t-il un pilote dans l’avion?», demande St-Pierre Plamondon

Selon le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, photographié le 28 octobre 2024, croit que les reproches que lui adresse le député de QS, Haroun Bouazzi, ne passent plus parmi la population. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon se dit choqué par l’ampleur des révélations sur la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
En point de presse à l’Assemblée nationale mardi, il a emboîté le pas à Québec solidaire (QS) et demandé à entendre le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, en débat d’urgence.
«Y a-t-il un pilote dans l’avion? Est-ce qu’il y a quelqu’un qui suit ce qui se passe sur le terrain?», a lancé M. St-Pierre Plamondon. Il a rappelé le principe de la responsabilité ministérielle, tout en soulignant que M. Carmant est chargé des Services sociaux depuis 2018.
Lundi, la directrice nationale de la protection de la jeunesse, Catherine Lemay, a remis sa démission, à la demande de M. Carmant, dans la foulée d’un nouveau scandale secouant un établissement.
Le départ de Mme Lemay survient après que des médias eurent révélé qu’au moins neuf éducatrices du Centre de réadaptation pour jeunes en difficultés Cité-des-Prairies, à Montréal, auraient eu des échanges sexuels avec au moins cinq résidants mineurs.
Il survient également alors que la DPJ de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a été mise sous tutelle en raison des révélations de «La Presse» concernant des enfants qui ont été placés trop rapidement en banque mixte en vue d’être adoptés.
«Ça suffit, les scandales, s’est également insurgé en point de presse le député de QS Guillaume Cliche-Rivard. Je suis vraiment dégoûté.»
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