Le dossier de l’implantation de la nouvelle clinique de Medway dans le secteur de Pointe-au-Pic à La Malbaie devrait prendre une orientation claire cette semaine avec la réception d’un avis juridique concernant l’approbation référendaire. Nonobstant ce dernier, le maire Michel Couturier estime que ce projet « doit se faire parce qu’il est bon et que la majorité de la population le veut ».
Ce n’est pas le premier dossier d’envergure qui soulève les passions à La Malbaie. Les Bâtisseurs, le Havre, la gestion du Mont Grand-Fonds, Huttopia ont tous fait couler de l’encre.
Michel Couturier n’a pas le vent dans le visage pour la première fois. Il rappelle que la résidence des Bâtisseurs avait suscité plusieurs craintes lesquelles se sont avérées non-fondées. « Dans ce cas, on parle de 180 unités de logement. C’est un succès. Il y a même une liste d’attente. Et là l’histoire se répète avec des craintes non justifiées qui sont avancées», rappelle-t-il.

Il plaide en faveur de Medway estimant que les gains concernant l’accès aux services de santé, la création de nouveaux logements et l’impact financier sur le budget de la ville sont majeurs. « Des projets avec aucun impact, ça n’existe pas », dit-il.
« Ce sont des experts dans la gestion de cliniques médicales. Ça fait 6 ans qu’on discute avec eux. Si un autre site avait fait l’affaire et que les conditions avaient été réunies, le projet serait déjà réalisé. Le terrain actuel est situé dans le périmètre urbain et la réglementation permet d’y construire un immeuble d’habitation. L’opposition enregistrée vise la clinique médicale. L’ajout de l’usage, c’est pour la clinique », poursuit le maire.



Michel Couturier va plus loin en ajoutant que « les conditions sont réunies pour le qualifier de bon projet. C’est le temps qu’on arrête de craindre les projets. Ce n’est pas toujours négatif un projet d’envergure surtout lorsqu’il répond à plusieurs besoins. En périmètre urbain, il y a en aura d’autres », soutient le maire.
Michel Couturier a bien l’intention de communiquer avec les gens concernés par le second volet du processus d’approbation (zone touchée ou contiguë selon l’avis juridique). Il ne dévoile pas son plan, mais croit « que les gens en faveur du projet sont nombreux et vont se manifester ».
L’accès au fleuve est un des éléments qui sert bien La Malbaie. Ça revient dans les consultations lorsqu’on parle des charmes de l’endroit. Il est assez évident qu’un promoteur qui veut ériger 105 logements dans cette ville va tenter d’y inclure la vue sur le fleuve pour ajouter une plus-value à son offre.
Sur la vue, Michel Couturier soutient simulation à l’appui que dans le secteur de la côte Bellevue « il n’y a pas d’impact et qu’ailleurs il n’y en a pas trop. « Les bienfaits du projet sont plus grands que les inconvénients », assure le maire qui estime que les promoteurs ont écouté la population et modifié leurs plans.

« Ils ont tenu trois rencontres, été transparents et ont écouté la population. Des mesures d’atténuation comme du reboisement sont prévues. C’est un des projets les plus importants qui s’inscrit dans la vision de la MRC de Charlevoix-Est. Des cliniques médicales réunissant des GMF, il y en a dans toutes les villes du Québec », souligne également le maire.
Michel Couturier estime d’ailleurs que c’est l’évolution de la ville de voir des promoteurs privés vouloir investir à La Malbaie. « Ça ne repassera pas un projet du genre. Il ne faut pas que les gens pensent que ça va se faire ailleurs. C’est un projet porteur. Depuis que c’est annoncé, l’intérêt est là. Ça sonne ici et chez le promoteur. C’est une grande opportunité qui s’offre à nous. Expliquez-moi comment on peut être contre une clinique médicale qui vient avec 105 logements ? », demande-t-il en guise de conclusion.
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On l’explique à monsieur le maire mais il ne semble pas entendre. Il est encore sur sa position respect et résilience en moins du processus de décision. Il parle de logements san en donner le prix à l’unité. Il parle de stationnement sans en donner les détails. Il ne parle pas pas non plus de la perception face à l’endroit ciblé. Il dit avoir des appuis positifs. Mais monsieur le maire il faut les quantifier et les vérifier selon Anne Tremblay. On se souviendra il y a quelques années le Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) a mis en place des équipements pour leurs stationnements dispersés dans les établissements en santé en vue de les rendre payants. La population s’est objectée dénonçant tous les points ci-bas décrits et le ministère a mis le projet en veilleuse depuis ce temps. Qu’en sera-t-il de la clinique Medway? C’est une question tout à fait légitime qui mérite qu’on s’y attarde maintenant et non à l’accomplissement des faits. Appauvrissement, problème de mobilité, délinquance des automobilistes pour ne pas payer, dérangement pour l’environnement, stress et insécurité. Alors est-ce que la population aurait raison de se positionner sur ce point névralgique qui touche… Lire la suite »
Il ne faut pas exagérer. Personne ne va s’appauvrir s’il vient à la clinique en auto, une fois aux 3 mois. D’ailleurs qui a dit qu’il y aura un stationnement payant. Nous ne sommes pas à Riviere-du-Loup. Le transport collectif de Charlevoix est de mieux en mieux organisé et efficace et desservira sûrement ce lieu important. Arrêtons de chercher des poux. Elles-sont ou les véritables arguments hormis de supposés problèmes de circulation. Sur la base des cliniques actuelles , une cenra8nr d’automobiles par jour de 8h à 17h plus un cinquantaine pour les logements. Est-ce assez pour bloquer la Côte Bellevue ou Coteau sur mer? Il y a beaucoup de pas de ma cour de gens d’un certain âge. Ne pourrait-on penser aux plus jeunes generations si ont des besoins de santé et
Tout à fait d’accord avec toi Claude !