Le Sentier de la Rive est estimé à 27 M$
Le président du conseil d'administration Claude Belley explique le projet du Sentier de la Rive. Il est accompagné des administrateurs Julien Dufour et Camil Bouchard.
La première consultation publique sur le Sentier de la Rive a attiré de nombreux citoyens à l’aréna de Baie-Saint-Paul. Ce projet estimé à 27 M$ vise la mise en place de 14 km de sentier pour relier Saint-Joseph-de-la-Rive à Baie-Saint-Paul. Il inclut également L’Isle-aux-Coudres.
Le Groupe Sentier de la Rive a dévoilé le tracé et les retombées du projet.
« On a reçu beaucoup de commentaires des citoyens et la majorité sont positifs. Je suis content, il y a beaucoup de monde. Cela montre que l’information s’est rendue. Pour le tracé, on sait qu’il faudra ajouter des passerelles à au moins deux ou trois endroits où c’est trop étroit, dont Cap-au-Diable. Elles seront ajoutées du côté nord. Le comité ZIP nous a accompagnés dans cette démarche. On a répondu à leurs demandes. Ils vont continuer à nous guider pour la suite », commente le président Claude Belley.
Le projet entrera dans sa phase de financement en 2025. Le Groupe Sentier de la Rive se donne deux ans pour le réaliser. « On est en train d’organiser une campagne de financement pour ramasser des sous auprès de la population. On présentera à nouveau le projet pour le mobiliser les gens. Il sera aussi présenté auprès du gouvernement du Québec en décembre », ajoute M. Belley.
Pour les retombées économiques, le conseil d’administration a fait appel à une consultante.
« On a estimé l’achalandage en fonction de l’attractivité du projet et en fonction des comparables avec des bassins de clientèle. On croit que la clientèle locale et régionale fréquentera le sentier plusieurs fois par année, mais on est limité par les 30 000 résidents. On estime qu’il y aura 23 % des touristes, qui vont dormir au moins une nuit. Pour les excursionnistes, qui partent de Québec et qui font l’aller-retour, on parle de 60 %. Le sentier sera accessible à l’année, mais on prévoit que l’achalandage sera regroupé à 90 % du mois de mai à octobre », précise la consultante Marlène Fortin.
Sur le plan environnemental, le comité ZIP Saguenay Charlevoix a agi comme accompagnateur pour cibler les défis que représente l’aménagement du sentier entre les deux rives. Il longera la voie ferrée.
« L’enjeu principal qu’on voyait était de limiter les impacts du développement du tracé sur les milieux naturels, dont les milieux humides. On a fait une sortie terrain avec les ingénieurs et les promoteurs du groupe pour identifier les milieux et effectuer des inventaires fauniques et floristiques. Puis, on a suggéré de le contourner le plus possible pour ainsi limiter l’impact », mentionne le directeur du comité ZIP Saguenay-Charlevoix, Félix Audet-Robitaille.
Une deuxième consultation publique se tiendra le 30 octobre à l’Espace de la rive de Saint-Joseph-de-la-Rive.
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