Ainsi donc, monsieur le maire de Ville de La Malbaie est surpris et déçu de la tournure des événements dans le dossier MEDWAY .
Surpris du fait que des citoyens s’intéressent aux détails et questionnent un projet imposant qui nécessite un changement de classe d’usage pour une zone jusqu’ici réservée aux immeubles résidentiels et de villégiature ? Déçu parce que ces citoyens – une « poignée de gens », dit-il — exercent un droit qui leur est conféré par les lois en demandant un processus d’approbation publique pour un projet qui impactera profondément l’écosystème de tout un secteur et la population de Charlevoix-Est en général?
Nous vivons en démocratie. Le fait de soulever des questions, de ne pas donner un chèque en blanc à des promoteurs bien intentionnés, certes, mais tout aussi intéressés et de vouloir une discussion exhaustive sur les tenants et aboutissants d’un projet de pareille ampleur ne devrait pas susciter une telle réaction de la part du maire. Ces citoyens ne font que suivre le processus prévu aux lois et règlements après tout!
Monsieur le maire s’offusque, en dépit de tous les arrangements apportés au projet initial (l’accès, les visuels, la localisation du bâtiment, …), qu’une « poignée de gens » (sic) veuille s’exprimer sur quelque chose dont « La Malbaie a bien besoin ». La disponibilité de nouveaux logements, la mise au goût du jour d’une clinique médicale digne de ce nom et l’impact sur le trésor de la municipalité ($$$) justifieraient amplement le dézonage, explique le maire qui affirme, par la même occasion, que « l’impact visuel sera réduit » et que « le trafic sera inexistant ». Voyons donc!
Peut-on réellement penser qu’un bâtiment devant abriter 105 logements et une clinique médicale regroupant un nombre important de praticiens, haut de 18 mètres et requérant plus de 150 cases de stationnement n’altèrera pas le visuel de façon marquante? Peut-on sincèrement croire que les allers et venues de nouveaux résidents (potentiellement 300) qui viendront éventuellement habiter ces lieux ainsi que les déplacements quotidiens d’employés et de citoyens et citoyennes honorant des rendez-vous médicaux programmés aux vingt minutes n’impacteront de façon notable la circulation dans le secteur? Peut-on sérieusement soutenir que le trafic sera inexistant? Allons. Poser ces questions c’est y répondre.
Le projet MEDWAY est alléchant, bien sûr. Un édifice clé en main, soutenu par de puissants investisseurs et s’attaquant à des enjeux importants, c’est attirant en diable! Mais voici, il arrive que le diable se cache dans les détails et c’est pourquoi nous y voyons. Ne devrait-on pas plutôt saluer l’engagement citoyen dans ce dossier? Des impacts, il y en aura, quoiqu’on en dise et quoiqu’on fasse. D’autres options ne sont-elles pas disponibles !? N’y aurait-il pas un site plus central, déjà en zone commerciale, qui saurait accommoder à la fois les promoteurs et les citoyens de la grande région de Charlevoix-Est? Voici des questions légitimes posées dans le cadre d’une démarche prévue dans la loi.
Alors à ceux qui nous accusent de souffrir du syndrome du PAS DANS MA COUR, nous demandons seulement : que feriez-vous si vous marchiez dans nos souliers? Et pour ceux qui regrettent que nous soyons réfractaires à donner un chèque en blanc pour un projet d’une telle magnitude, nous dirons alors que patience, transparence et confiance sont les ingrédients nécessaires si, au final, on valorise l’acceptabilité sociale de semblable projet.
Solange Bergeron, rue du Coteau-sur-mer
Caroline Desjardins, Chemin des Falaises
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Être propriétaire d’ un terrain ne donne pas le droit au sous-sol, à la vue et la tranquillité à long terme. Les lois permettre bien des choses qui souvent ne vont pas avec l’époque que l’on vit. C’est pour cela avec le temps et l’évolution des besoins ,elles sont abrogées ou modifiées. C’est difficile à admettre qu’une douzaine de personnes bien nantis grâce au travail qu’ils ont accompli dans leur vie et sans oublier aussi grâce au gens beaucoup moins bien nantis qu’ils ont servi, se permettre de mettre en péril un projet qui va desservir une population de près de 15000 personnes qui sont dans les plus défavorisés au Québec.
Monsieur Girard, on ne s’adresse pas avec ce projet à des défavorisés. Au contraire ce projet va approfondir l’écart. Et le terrain convoité par les promoteurs est de toute éloquence en vue de répondre à une clientèle bien nantie en ayant une vue sur le fleuve si prisée. Et non d’offrir un service à la population.
Mr Girard je partage entièrement votre opinion.Je suis un résident de coteau sur mer et je crois en ce projet qui est un besoin pour Charlevoix-est surtout pour notre population vieillissante.Dans chaque projet il y a de la opposition,la nature humaine.Par exemple les Villa Richelieu,Les Bâtisseurs onts suscités beaucoup de negativiste lors de leur construction mais qui critique ces projets maintenant.Personnellement je crois qu’ il faut mettre de côté note je me moi et laisser place au développement.Oui il y aura peut être des petits désagrément mais collectivement c’est une nécessité.Je suis déconcerté de voir que l’on regarde passer le le train pour qu’ il s arrête ailleur pour pas dire Baie St-Paul.
Vous avez toute mon admiration et je suis fière des citoyens qui s’imposent malgré les menaces déguisées d’un maire qui n’en fait qu’à sa tête. Être proche de son peuple c’est aussi l’écouter. Ce n’est pas ce projet dont on a besoin et vous l’avez bien compris. Bravo.
Avez-vous pensé que ce projet tient à coeur aux médecins de Charlevoix-Est qui auraient là une clinique moderne et bien équipé. Madame Desjardins, comme vétérinaire, vous devez comprendre cet enjeu. Une clinique regroupé permettrait une meilleure efficacité et un travail d’équipe. Ce serait très dommage si quelques jeunes médecins décidaient de quitter par déception et devant l’absence de solidarité ”d’une poignée de gens”. J’ai grandi à cet endroit, derrière chez mes grands-parents. Il y avait une forêt et aucune de la Côte Bellevue sur le fleuve. Je ne vois pas dans ce projet que quiquonque aura la vue bouchée. Il est aussi clair que même sans clinique, le projet pourrait quand même se faire sans autre autorisation. Et les logements se loueraient de toute façon. Pour les personnes qui veulent l’amélioration de santé, il est décevant que quelques personnes qui seront presque pas impactés par un projet collectif puissent bloquer un projet qui jouit d’un appui populaire important (Un sondage le confirmerait. Tout ce qu’on peut souhaiter si référendum il y a, l’intérêt collectof prévaudra contre, hé oui, le PAS DANS MA COUR.
« …quelques personnes qui seront (sic) presque pas impactés (resic)… ». Comment pouvez-vous tenir une telle affirmation, monsieur Harvey?!? Faites preuve d’un peu d’imagination et de moins de crédulité et vous pourrez concevoir que l’achalandage générée par cette méga-bâtisse, pour ne parler que de cet aspect, sera loin d’être inexistant! Tout au contraire. Alors, on laisse faire ou on agit?
Quand la rue des côteaux sur mer s’est fait les gens de Bellevue ont été impactés et on a dérangé leur tranquillité. Ils n’ont fait aucune esclandre. C’était des gens qui avaient servis des gens bien nantis toute leur vie et ils savaient pour la plupart que ce serait bénéfique pour la municipalité. Quand les villas Richelieu se sont bâties encore une fois tout ceux de la rue des côteaux sur mer qui avait la perte de vue sur le fleuve ,ont encore monté aux barricades.Je dis tout ceux car ceux qui n,était pas impactés n’ont pas été solidaire. Dans ce temps là la plupart vivait avec des revenus provenant de leur profession et ça pouvait impacter leur revenus.j’arrête bien des gens pourront s’imaginer le reste de ma pensée.. (J’aime le mot impacter)
Je parlais au niveau de la vue sur le Saint-Laurent. Si on veut vivre en société on doit penser au bien commun. Si on ne veut être dérangé dans notre quiétude il faut aller vivre en forêt. Je vis sur le boulevard Kane, plusieurs mois durant l’été les camions de la ville roulent à 20 pieds de ma chambre à patir de 5 heures le matin. Je pourrais me plaindre mais je saiis que les travaux municipaux doivent se faire, que la neige doit s’enlever de nos rues. Nous sommes des centaines à subir ce désagrément, nous l’acceptons. Depuis quelques années on ne peut plus rien faire dans Charlevoix-Est sans que quelqu’un trouve une nuisance quelque part. On a perdu le sens de la communauté pour se centrer sur un supposé impact personnel. Avez-vous les plans du Ministère du Transport pour l’accès ? Moi non,mais ils doivent connaître leur métier, j’aurais tendance à leur faire confiance. Peut-être réussirez-vous à garder votre tranquilité en faisant échouer le projet mais les jeunes médecins et les plus vieux qui y croient seront désabusés et peut-être continuerons-nous à prendre du retard comme dans le dossier de l’hôpital qui devient de plus en plus incertain.… Lire la suite »
Une clinique médicale c’est une clinique médicale. La fine pointe se retrouve ailleurs que dans un cabinet de médecins qui dirigent les patients vers les soins de santé appropriés. Nos deux GMF semblaient très bien fonctionner avec un apport économique équitable. Ce qui est dommage c’est qu’aucun d’eux n’a pris le temps de parler avec leurs patients. On a pas pris le temps de parler du projet comme si ça ne concernait que ces derniers. Il y aura un impact. Un impact important. Autant favorable que négatif. On dirait un projet initialement conçu pour attirer les acheteurs potentiels friants de vue sur le fleuve. Pas beaucoup d’éléments positifs pour assurer un service de proximité en toute sécurité. Ce projet doit être relocalisé afin de mieux répondre aux besoins futurs. Finalement un médecin… c’est fait pour soigner peu importe la sophistication. C’est une vocation avant tout.
Mme Jean,
Soyer positive pour une fois.
Cessez de voir du noir partout sous prétexte que vous n’êtes jamais d’accord avec le maire. Vos commentaires trop nombreux dénués de faits quantifiables et vérifiables sont d’une toxicité invraisemblable.
Votre comportement s’apparante gravement à de la quérulence.
Ah mon dieu que de grands mots pour parler de quelqu’un qui dérange. Merci.