Sylvain Tremblay quittera la politique à la fin de son mandat

Le maire Sylvain Tremblay terminera son mandat
L’actuel maire de Saint-Siméon Sylvain Tremblay annonce qu’il quittera la politique municipale à la fin de son mandat en novembre 2025. L’usure du pouvoir est un des éléments qui justifie sa décision. Il a aussi le gout de relever de nouveaux défis. Il a été élu maire pour une première fois en 2009.
Il fait cette annonce avec le cœur lourd, mais avec le sentiment du devoir accompli. « Ce fut l’expérience la plus extraordinaire de ma vie sur les plans personnel et professionnel», a commencé par exprimer le politicien.
Il estime qu’au fil des ans, Saint-Siméon est passé d’une municipalité en dévitalisation pour la positionner comme un territoire d’exception. « Nous avons modernisé la communauté et l’avons préparé pour affronter l’avenir », estime le maire.
Il a d’ailleurs dit que son implication politique à Saint-Siméon « a été du missionnariat . Peut-être que je ne suis plus le bon messager pour dialoguer avec le gouvernement du Québec et les intervenants régionaux », analyse-t-il.
Sylvain Tremblay a remercié toutes les personnes avec qui il a travaillé au fil des ans avant d’énumérer des dizaines de réalisations et d’investissements municipaux. « L’embauche d’un agent de développement est un bon coup et ça fait toute la différence », poursuit-il.
Dans son bilan de sept ans comme préfet de la MRC de Charlevoix-Est, il est revenu sur les réformes néfastes de l’assurance-emploi, les coups durs subis par l’économie régionale et le manque d’investissements sur la route 138. « J’ai tenté d’influencer des députés sur ces questions, mais aucun n’a pris le relais », dit-il.
Ces difficiles relations avec l’ancienne députée Émilie Foster, qui ont mené à sa démission comme préfet, sont probablement la première fissure dans son chemin de politicien. La suite a été plus compliquée pour lui alors que lorsque Pauline Marois représentait la région à l’Assemblée nationale, il jouissait d’une plus grande influence.
« J’ai trouvé cet épisode particulier. Je ne m’attendais pas à ça pour une lettre portant sur 10 projets approuvés par le Conseil des maires. Ça m’a démotivé. J’ai vécu une bonne descente aux enfers », admet-il.
Le départ de Sylvain Tremblay rendra encore plus intéressante la prochaine élection du préfet de la MRC de Charlevoix-Est. Au rythme où vont les choses, la lutte risque de se faire entre Michel Couturier et Luc Cauchon s’ils sont réélus bien entendu.
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