Philippe Tremblay poursuit sa tournée en Chine avec Notre-Dame-de-Paris. Il est davantage connu et reconnu par les spectateurs grâce à son personnage de Quasimodo.
Il ne regrette pas d’avoir fait le saut pour vivre cette aventure avec sa conjointe. Ils seront en Chine jusqu’en juin 2025.
« Ça se passe bien, on a pris le rythme. On fait de sept à huit spectacles par semaine et parfois plus. On est ici depuis deux mois. Lorsqu’on a quitté, on voulait vivre le trip à fond de train vu qu’on n’a que 21 ans. J’ai réussi à négocier pour que ma blonde travaille un peu sur la production. Même les admirateurs la connaissent et lui offrent des cadeaux. Elle a signé des livres à la place d’Esmeralda qui lui ressemble », commente Philippe Tremblay en riant.
Les admirateurs et admiratrices asiatiques donnent plusieurs cadeaux aux comédiens et surtout des fleurs.
« À chaque fois qu’on quitte une ville, je reçois assez de fleurs pour ouvrir une boutique de fleuristes. C’est vraiment particulier. Je remplis mes loges de fleurs et de cadeaux. On ne s’attend pas à ça. Les fans sont très attachés à nous et même lorsqu’on arrive au théâtre on est accueilli par des dizaines de personnes qui nous attendent avec des cadeaux et des livres à signer. Lorsqu’on sort du show c’est encore pire. C’est phénoménal de voir que c’est aussi gros. Les salles sont presque sold out à tous les soirs. On joue devant 3 000 personnes », raconte Philippe Tremblay.
Il considère que son interprétation de Quasimodo s’est beaucoup améliorée avec le temps.

« La Chine m’apporte une rigueur de travail encore plus stricte que celle que j’avais avant. Mes déplacements sont plus fluides. On joue avec différents comédiens, qui incarnent les rôles. On doit s’adapter aux différentes scènes et aux dimensions même si les décors restent les mêmes », ajoute-t-il.
Après avoir fait trois semaines de spectacles à Pékin et une semaine à Shangaï, il constate que le public se renouvelle plus rapidement en Chine qu’en France.
« En France, ce sont les fans des années 1998 souvent qui amènent leur famille avec eux. Ils ont grandi avec Notre-Dame-de-Paris. En Chine, ils l’ont découvert davantage vers 2002 environ. Une bonne majorité des fans ont le même âge que moi. On voit que les jeunes de 20 à 30 ans redécouvrent Notre-Dame-des-Paris. Ils connaissent les chansons. On voit que l’intérêt est très présent envers le théâtre et les comédies musicales. »
Demandes d’admirateurs les plus drôles
Comme demande la plus cocasse en Chine, il s’est fait demander d’enregistrer sa voix comme réveil matin par une admiratrice.
« Ça faisait 1h30 que je signais des autographes après un spectacle et j’étais un peu fatigué. J’ai eu comme idée de crier Wake up. Elle a publié l’enregistrement sur les réseaux sociaux et c’est devenu très populaire. On a vu mon visage assez souvent grâce à cette vidéo. J’ai aussi eu une demande d’une fan pour un enregistrement de sacres québécois durant 20 secondes », poursuit Philippe.
Il a d’ailleurs augmenté sa présence sur les réseaux sociaux.
« Je créé beaucoup plus de contenus sur les différentes plates-formes. Je suis plus actif et réactif. J’ai fait des vidéos sur Tik Tok avec des anecdotes. J’ai réussi à aller chercher plus d’audience grâce à ça. Mes chansons fonctionnent très bien, c’est une belle réussite. Cela me permet d’être plus accessible et je vois les réseaux sociaux comme un moteur de carrière. J’ai quand même 20 000 abonnés. »
Même s’il a un horaire très chargé avec seule journée de congé, il a pris le temps de visiter la grande muraille de Chine, la Cité interdite ainsi que quelques temples et parcs nationaux. La langue demeure un défi, mais il réussit à commander au restaurant grâce à la générosité des Chinois et Google Translate.

En spectacle le 14 novembre
Le Malbéen reviendra durant deux semaines en novembre pour travailler sur son album. Malgré le décalage horaire, il fait des sessions de travail une fois par semaine pour ce projet. Il souhaite sortir son premier disque à la fin de l’année 2025.
Il a accepté de faire un spectacle en formule intime au profit de l’organisme La Marée. Il se tiendra le 14 novembre à 19 h à l’Auberge des 3 canards.
« Bernise Guérin de La Marée que je connais depuis que je suis tout petit me l’a demandé. J’ai accepté parce c’est pour une bonne cause. Pour moi, c’est une raison de plus. Aussi, ça fait au moins un an et demi que je n’ai pas joué dans Charlevoix. Je suis content de revenir et que les gens voient ce que je suis devenu », termine le jeune chanteur.
Les billets sont en vente auprès de l’organisme.
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Je l’adore de par son talent et sa simplicité i!
Merci infiniment !