L’INRS s’implante déjà dans Charlevoix

Avant même que son Centre de recherche pour des ruralités durables voit le jour, l’Institut national de recherche scientifique (INRS) débute déjà son implantation dans Charlevoix. Des embauches de professeurs sont planifiées et une première activité de maillage met le milieu à contribution.
« On arrête de parler au conditionnel, on commence à parler au futur », se réjouit Émilie-Jade Poliquin, responsable de projet, en marge de l’activité de maillage qui réunit aujourd’hui une soixantaine d’acteurs clés de la région : préfets, maires, décideurs économiques, environnementaux ou du tourisme.
« On peut déjà commencer à travailler même si le centre n’est pas mis en place », confirme-t-elle. « Avec l’arrivée de la direction d’implantation, il va y avoir une petite équipe qui va se mettre en place. Moi et Gabrielle (Leblanc, agente de recherche), on reste dans cette équipe-là, mais il va y avoir d’autres personnes qui vont se joindre à nous. »
L’équipe de l’INRS dans Charlevoix commencera par déterminer un lieu physique où travailler. Baie-Saint-Paul reste la meilleure option. « Vraisemblablement il reste à avoir des premiers locaux qui vont être installés à Maison Mère et ensuite, ça va être de définir les expertises qu’on veut cibler en priorité pour commencer l’embauche des premiers professeurs », confirme Émilie-Jade Poliquin.
Le processus d’embauche étant très long, cela devrait prendre « un peu moins qu’un an » avant qu’un corps professoral s’installe dans la région. Initialement, l’INRS prévoyait recruter 21 professeurs avec un budget de 4,4 M$ par année. Le gouvernement ne leur en accordé que 2 M$, donc il y en aurait trois fois moins.
« On parle au démarrage, peut-être plus autour de sept professeurs. Nous, on le voit comme une première phase. Il nous donne le financement pour être capable de faire notre preuve de concept. Puis on espère que le contexte économique dans quelques années va permettre qu’on puisse grossir un peu plus », concède la responsable.
En attendant, l’INRS commence déjà à impliquer le milieu de Charlevoix dans ses orientations. Le but de la première activité de maillage est « d’apprendre à se connaître pour que le milieu puisse bénéficier des savoirs, des expertises, des connaissances qui sont développées à l’INRS, mais l’INRS gagne à connaître justement quels sont les enjeux de la région, les problématiques à résoudre en innovation sociale, en innovation technologique ou les problèmes environnementaux », explique Émilie-Jade Poliquin.
Un comité de liaison avec le milieu devrait être créé dans les prochains mois.
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