Mes 10 000 coups de golf

Par Dave Kidd 6:54 AM - 13 octobre 2024
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Photo Le trou #5 du parcours Tadoussac du Fairmont Le Manoir Richelieu

J’ai facilement frappé 10 000 coups de golf cet été. Je n’ai pas séparé les bons des mauvais. Trop compliqué. Toutefois, la récente saison a été bonne pour nos trois clubs d’après ce que j’ai observé.

Bien oui, mon horaire me permet de jouer régulièrement pour ne pas dire pratiquement tous les jours. 

Personne n’est surpris de lire un texte sur mon amour du golf. Ça fait des années que vous êtes au courant de ma « liaison » avec ce sport.  Une liaison qui ne dérange même pas ma blonde. Non, mais c’est-tu assez plaisant ça. Pas de :  ‘’t’es encore parti au golf’’. Non . Le bonheur total.

Pour ceux qui se posent la question, elle n’est pas malheureuse du tout. Son sourire est toujours aussi éclatant !

Je suis loin d’être le seul à avoir joué souvent au golf cet été. La température était parfaite. L’été qui s’est pas mal étiré a été bon pour les clubs de la région. Je n’ai pas encore fait le bilan final des trois terrains, mais les premiers échos obtenus sont super positifs.

La petite balle blanche (ou avec une bande de couleur comme utilisait mon amie Louise) génère des retombées économiques importantes. Pensons aux forfaits vendus par les hôtels, le couple en vacances qui met le cap sur notre région pour une petite partie relaxe ou encore les groupes de l’extérieur qui décident de venir jouer leur « Coupe Ryder » dans Charlevoix. C’est de l’argent qui entre ici.

Ajoutons à cela les tournois sociaux qui génèrent de fonds pour aider des gens d’ici. Il faut aussi voir ça dans la pratique du golf.

Golf Québec a publié des chiffres qui démontrent que cette industrie tire bien son épingle du jeu. Au Québec, l’industrie du golf contribue à environ 2,1 $ milliards du produit domestique brut annuel. 1,4 $ milliard en revenu familial. 57 890 emplois directement et indirectement liés à l’industrie du golf.  228,7 $ millions en impôts fonciers et autres contributions indirectes. 423,3 $ millions en impôts sur le revenu.

Mon excitation était à son comble quand j’ai appris le printemps passé que les pros du Québec revenaient au Fairmont le Manoir Richelieu pour la Coupe Hôtel et Casino de Charlevoix.

Mon excitation a grimpé encore quand j’ai reçu l’invitation pour jouer le Pro-Am de cette compétition en compagnie de Sonny Michaud de La Tempête.  En plus d’être une « machine »,  c’est un gentleman.

Le retour de cette compétition a été couronné de succès. J’ose croire que l’annonce de son retour n’est qu’une formalité. La PGA du Québec veut revenir. Loto-Québec a les moyens de reconduire et même de majorer la bourse. L’équipe de Jean-Philippe Moffet a brillamment démontré qu’elle était en mesure d’offrir de superbes conditions de jeu pour tester l’habileté des pros qui aiment fouler ce parcours.

Au Murray Bay, on a enclenché le processus pour construire un nouveau chalet. Un projet estimé à 5M$, mais qui sur le plan strictement du fonctionnement s’impose. Sérieusement, avez-vous jeté un œil au coin resto? Hommage à Mme Lise et aux autres d’offrir un service de qualité à partir d’une garde-robe. C’est exceptionnel!

Bravo à Marc-André Jean qui a été le premier à lever la main pour aider le club avec sa Classique Groupe Auto Québec Charlevoix. Près de 150 000$ ont été récoltés en deux éditions.

On peut trouver la bouchée grosse de s’engager dans un projet de 5M$. Moi, je la trouve normale dans les circonstances. Pas besoin de vous rappeler le prix d’un 2 X 4 !

 Le club aura 150 ans en 2026. Je ne crois pas qu’il ferme dans 20 ans. Avez-vous déjà vu le nombre de jeunes de l’option golf de l’école secondaire du Plateau qui passent au club chaque année? 170 en 2024. Je ne dis pas que le prochain Scottie Scheffler est un élève de pascal Girard . Je dis simplement que si seulement 5 % deviennent membre, ce sera ça de pris pour le club.

La relève , c’est important.  Tout le monde aime ça jouer ou parler avec William Boudreault, Félix-Antoine Froment et Jérémy Émond . Bien c’est ça. On ne sait pas quel jeune pourrait éventuellement devenir le gros nom du club ou mieux encore faire carrière dans le golf.

Les nouvelles installations s’imposent. Le dossier a été bien mené jusqu’ici. Les prochaines étapes seront les plus difficiles. La recherche de financement ne s’annonce pas simple dans le contexte où les gouvernements affichent des déficits.

Golf Baie-Saint-Paul est parvenu à limiter les pertes financières. Le défi était important pour le groupe d’homme d’affaires qui a sauvé le golf. Aucun d’entre eux n’a fait de l’argent avec son investissement. L’engagement dont ils font preuve mérite d’être salué. Le groupe est pratiquement parti de rien et devait refaire un nom au club. C’est presque chose faite alors qu’on ne parle presque plus du Loup.

Antoine Neyron veut ajouter encore 1000 rondes de plus en 2025. La clientèle touristique est dans la mire du club.

Bonne fin de saison à tous!