Gestion de l’offre : 200 représentants de l’industrie agricole à Ottawa
Plusieurs députés et députées du Bloc Québécois se retrouvent avec des producteurs laitiers du Québec et du Canada, dont Caroline Desbiens. Photo courtoisie
Plus de 200 représentants de l’industrie agricole et agroalimentaire du Québec et des autres provinces étaient rassemblés sur la colline parlementaire jeudi pour exiger l’adoption immédiate du projet de loi C-282 du Bloc Québécois sur la protection de la gestion de l’offre.
Ce projet de loi obtenu l’appui de tous les partis, mais deux sénateurs nommés par le Parti Libéral bloquent sa progression depuis plus d’un an.
« La gestion de l’offre au Québec, c’est plus de 6 000 entreprises et 100 000 emplois. C’est bien sûr un secteur vital de l’économie de nos régions, mais c’est aussi une industrie qui se démarque par la qualité exceptionnelle de ses produits et le savoir-faire de ses entrepreneurs. Elle assure aussi la qualité des produits agricoles d’ici en imposant le respect de normes environnementales élevées. L’enjeu est gros : il est crucial de protéger notre modèle agricole, de le pérenniser pour garantir l’avenir de notre agriculture, et c’est ce que vise notre projet de loi sur lequel la grande majorité des élus sont d’accord », commente Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix, dans un communiqué.
La députée considère « que c’est non seulement inacceptable, mais contraire à la démocratie que deux sénateurs non élus retardent l’adoption ». Le gouvernement libéral doit mettre son pied à terre et raisonner les sénateurs pour ne plus jamais permettre de nouveaux sacrifices lors de négociations futures! », s’indigne-t-elle.
Le projet de loi C-282 sur la gestion de l’offre et celui sur la bonification de la pension de vieillesse pour les aînés de 65 à 74 ans, doivent être régler avant la date butoir du 29 octobre fixée par le Bloc Québécois.
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