Développement : les orientations de la MRC bientôt connues

Par Jean-Baptiste Levêque 4:55 AM - 8 octobre 2024
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Une carte de la MRC de Charlevoix. En vert foncé : les zones sous règlement de contrôle intérimaire. Photo archives

Un an après la tenue de consultations publiques sur le développement en forêts privées, notamment résidentiel et touristique, on devrait connaître les nouvelles orientations de la MRC de Charlevoix sur cet enjeu d’ici la fin de l’automne.

« À moins d’un revirement, on devrait avoir un projet de règlement avant l’hiver », confirme Karine Horvath, directrice générale de la MRC de Charlevoix, qui précise toutefois qu’il y a d’autres dossiers ou imprévus qui peuvent survenir en parallèle, ce qui peut retarder le processus.

Le travail d’un tel dossier prend du temps, estime la dg. « On a poursuivi les séances de travail au conseil des maires. On a regardé des comparables, les résultats des consultations publiques, les attentes des élus. Il y a eu des orientations prises. On travaille actuellement sur des mesures et on arrivera bientôt avec des propositions », explique-t-elle en entrevue.

On se rappellera que le projet controversé de GéoLagon à Petite-Rivière-Saint-François avait provoqué en avril 2023 l’adoption par la MRC d’un règlement de contrôle intérimaire (RCI) gelant les développements d’ensemble dans les zones forestières de type Petites propriétés privées.

La MRC vise de « petites » propriétés privées puisque près de 50 % des terres privées du territoire sont détenues par le Séminaire de Québec, non visé par le RCI. « L’autre portion restante, soit 14 300 ha, est détenue par environ 2 000 propriétaires privés », peut-on lire sur le site de la MRC.

Les prochaines étapes du processus seront les suivantes : dépôt d’un projet de modification du schéma aménagement et de développement, incluant les nouvelles règles sur les zones forestières privées (prévu fin 2024), consultations publiques, adoption du règlement avec ou sans modifications, aval du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

« Le ministère a 90 jours pour se prononcer. Donc ce sera en vigueur minimalement à la fin de l’hiver 2025 », termine Karine Horvath.

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