Les racines du PQ sont fortes dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré, croit Pascal Bérubé

Par Dave Kidd 10:47 AM - 7 octobre 2024
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Le député de Matane-Matapédia,, Pascal Bérubé. Photo courtoisie

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La récente projection du site qc125.com donne une confortable avance au Parti Québécois dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré. En date du 4 octobre, la formation aurait récolté 44 % des voix contre 22 pour la CAQ.

Des résultats qui arrivent très longtemps avant le prochain scrutin et sans candidat du parti de Paul St-Pierre Plamondon.

Le vétéran député péquiste Pascal Bérubé admet que ces chiffres « encouragent », mais témoignent surtout des « racines fortes de la formation dans cette circonscription », dit-il en faisant allusion aux anciens députés Rosaire Bertrand et Pauline Marois.

« La sincérité de notre chef, qui ne cherche pas à être populaire, plait », ajoute Pascal Bérubé.

Il signale aussi que les péquistes rentrent au bercail. « Beaucoup de membres sont de retour. On reçoit des dons et les gens nous écrivent. On devient l’alternative », continue-t-il.

Plusieurs posent aussi des questions entourant une possible candidature pour le scrutin de 2026. « Il est encore tôt pour ça, mais disons qu’on n’est pas dans la même situation qu’en 2022 », note-t-il.

Dans la région de la Capitale-Nationale, les récents sondages ne sont pas très bons pour les troupes de François Legault. Le député de Matane-Matapédia ne pavoise pas et ne tient rien pour acquis. Toutefois, Pascal Bérubé mentionne que « les attentes étaient irréalistes » dans cette région.

Il mentionne aussi que dans les régions les réponses tardent à arriver. Il cite en exemple l’étude sur le pont sur la rivière Saguenay, où « durant la dernière campagne les candidats jouaient la carte du pouvoir ». La décision pour la traverse entre la rive sud et Saint-Siméon est un autre cas, ajoute l’élu.

Pascal Bérubé est d’avis que le gouvernement Legault souffre « d’usure prématurée. Il réclamait un mandat fort pour faire des gains avec le fédéral. Il a fait élire 90 députés, mais n’a pas fait de gain. Les services ne vont pas mieux. Prenons exemple sur la santé. Santé Québec n’a pas donné de résultats. Les gens sont insatisfaits », termine-t-il.

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