Claim minier : un parc régional pour protéger l’arrière-pays ?

La mise en place d'un parc régional permettrait de protéger et pérenniser les corridors où la Traversée de Charlevoix passe.
Créer un parc régional dans l’arrière-pays de Charlevoix pourrait-il freiner les intentions d’exploiter les ressources minières du territoire ? Cette possibilité a été soulevée par le directeur général de Sentier Québec-Charlevoix, Justin Verville Alarie, lors d’une entrevue accordée récemment au Charlevoisien.
Les échos des dernières semaines selon lesquels Niobay voudrait utiliser une partie du territoire pour y extraire du titane près de Saint-Urbain et dans le secteur du Pied des Monts sont une raison de plus pour aller chercher des outils supplémentaires, d’après lui. « On a un joyau qui est La Traversée de Charlevoix qui est connue au-delà des frontières du Québec, mais qui est aussi confronté à des enjeux », rappelle-t-il.
M. Verville Alarie estime que la venue d’un parc régional englobant entre autres les secteurs de La Traversée de Charlevoix, de Saint-Siméon jusqu’à Saint-Urbain, amènerait plus de poids lorsque des décisions doivent être prises. « Il y a beaucoup d’investissement qui s’est fait par le passé. On a vraiment quelque chose d’unique », insiste le directeur de Sentier Québec-Charlevoix.
Il avance également que cela pourrait aider à la bonification de l’offre en mettant en place davantage d’installations et d’infrastructures, « tout en restant dans une logique authentique et accessible à la population et en complémentarité avec les usagers du territoire », dit-il.
Le 13 septembre, Radio-Canada rapportait que la minière NioBay avait reçu l’aval du gouvernement québécois pour mener des forages en profondeur sur les Terres du Séminaire, au nord de Saint-Urbain. Plusieurs acteurs politiques municipaux ont démontré un rejet de voir le projet de la compagnie américaine sur le territoire charlevoisien.
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