Des sites UNESCO en visite dans Charlevoix
Une quarantaine d'acteurs internationaux liés aux enjeux environnementaux étaient réunis au Domaine à Liguori.
Des gestionnaires de sites UNESCO des régions de l’Atlantique Nord et de l’Arctique étaient de passage ce matin à Petite-Rivière-Saint-François, dans le cadre de la conférence Sisimiut II, dont le but est de faire progresser le dialogue sur le développement durable entre plusieurs pays nordiques.
« Il y a eu une collaboration qui s’est mise en place entre ces différents sites pour assurer un partenariat, des bonnes pratiques, des façons de faire, essayer d’avoir des feuilles de route communes pour travailler sur un plan plus global, les enjeux des changements climatiques. On sait que les pays du nord sont particulièrement touchés », explique Julie Campeau, directrice de la Corporation de la Région de la biosphère de Charlevoix (CRBC).
Tenue pour une première fois au Groenland en mars 2023, Sisimiut se tient cette année au Québec sur une semaine. Organisée par la Région de la biosphère Manicouagan Uapishka, la conférence se déroule sur plusieurs sites UNESCO à Québec, dans Charlevoix et sur la Côte-Nord.
Une quarantaine de personnes étaient réunies au Domaine à Liguori ce mercredi, provenant pour certaines d’Islande, de Norvège, d’Écosse, des Îles Féroé ou encore du Groenland. Cet arrêt était prévu « pour qu’on parle principalement de la question du tourisme durable et responsable », souligne Julie Campeau.
La CRBC, Tourisme Charlevoix, Sentiers Québec-Charlevoix et la Coop L’Affluent ont abordé « comment, en tant que région touristique et région de biosphère, le tourisme peut être à la fois un levier pour le développement communautaire et la protection des milieux naturels, mais aussi évidemment une pression environnementale », poursuit la directrice.
Selon Mme Campeau, d’autres pays représentés à la conférence vivent des enjeux semblables par rapport au tourisme. Elle cite l’Islande en exemple, où « il a monté en flèche dans les dernières années ».
Le tourisme n’est pas la seule pression exercée sur la biodiversité. Les industries forestière et minière ont aussi évoquées dans le cas de Charlevoix, où la CRBC estime que 92 % du territoire est « perturbé » par les activités humaines.
La conférence Sisimiut II vise d’ailleurs à « se donner une voix face à nos différents gouvernements, face à nos ministères, entre autres du tourisme et de l’environnement », conclut Julie Campeau.
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