Traversier : Saint-Siméon veut que l’étude soit publiée rapidement

Par Victor Carré 5:00 AM - 1 octobre 2024 Initiative de journalisme local
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Le maire de Saint-Siméon a déposé une résolution lors du congrès de la FQM pour avoir, le plus rapidement possible, l'étude de service du traversier entre sa municipalité et Rivière-du-Loup. Photo Archives

La Municipalité de Saint-Siméon veut que l’étude de service concernant la traverse Saint-Siméon/Rivière-du-Loup soit publiée rapidement par le gouvernement. Elle désire, ni plus ni moins, offrir le meilleur service de traversier au Québec.

Une résolution en ce sens a été déposée et adoptée à l’unanimité lors du plus récent congrès de la Fédération québécoise des municipalités (FQM).

Le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, croit qu’il faut que le gouvernement bouge dans le dossier. « En quinze ans, plusieurs études ont été réalisées. À un moment donné, il serait temps de prendre une décision », estime-t-il.

Que ce soit en partance de Rivière-du-Loup ou de Cacouna, M. Tremblay n’a pas de préférence sur ce point. La résolution adoptée n’a pas pour objectif de favoriser un des deux sites projetés par l’étude. Il veut seulement que l’incertitude économique se dissipe entre les deux rives. « Ça touche tant les trois MRC au nord, soit celle de Charlevoix-Est, Charlevoix et celle du Fjord que de l’autre côté », mentionne-t-il.

Le maire de Saint-Siméon ne cache pas qu’il souhaiterait voir un service à l’année entre les deux rives pour des raisons économiques et touristiques. « Pensez aux différents centres de ski, comme le Mont Grand-Fonds, ou encore à la motoneige », donne-t-il comme exemple. Sylvain Tremblay ajoute également que le lien pourrait devenir le « meilleur service offert » au Québec en raison de sa position centrale sur le fleuve Saint-Laurent.

Diversifier les revenus par les bornes de recharge

Dans un autre ordre d’idées, Saint-Siméon a également déposé une résolution lors de ce congrès pour qu’Hydro-Québec priorise la pose de bornes de recharge rapide dans les municipalités, plutôt que par des entreprises privées.

« Ça permettrait aux municipalités de diversifier les sources de revenus, autres que la taxation », croit le maire Tremblay.