Le refuge Uapishtan inauguré sur le sentier de L’Orignac

Charles Roberge et Eudore Fortin, membres fondateurs de la Traversée de Charlevoix, ont procédé à la « coupe du ruban » entourée des employés et membres de Sentier Québec Charlevoix.
Le nouveau refuge du sentier L’Orignac a officiellement été inauguré jeudi par l’organisation de Sentier Québec-Charlevoix. L’endroit prendra comme appellation le refuge Uapishtan.
Le nom choisit a pour signification Martres d’Amérique en langue Innu-aimun. « On a été décidé suite à une consultation avec les communautés de Mashteuiatsh et Essipit, puisque les sentiers font partie de leurs terres ancestrales », explique le directeur général de Sentier Québec-Charlevoix, Justin Verville-Alarie. Ce choix suit aussi la tradition des autres refuges située sur le sentier de la Traversée de Charlevoix, qui portent chacun un nom d’animal.

Le refuge est jonché à 445 mètres d’altitude et offre une vue imprenable sur la vallée de la rivière Noire et les Palissades de Charlevoix. Il fournit l’ensemble des commodités pour les randonneurs, dont l’eau, le chauffage, des matelas et un bloc sanitaire. Des sites de camping sauvage sont également aménagés à proximité.


L’endroit pourra être utilisé à l’année, tant pour les randonneurs que pour les fondeurs dans un futur proche. « Il nous reste à analyser des tronçons pour qu’ils soient adaptés au ski de fond. On compte ouvrir au grand public à l’hiver 2025-2026 », avance M. Alarie.
La construction du bâtiment a débuté cet été et s’est échelonnée « jusqu’à cinq minutes avant l’inauguration », dit à la blague M. Verville-Alarie. Une bonne partie de la structure a été préusinée par une compagnie québécoise, Viabois. La tâche était toutefois ardue en raison de l’accessibilité difficile des lieux. « Nous avions opté pour le transport héliporté […] Les billots de bois font 11 pouces de diamètre », complète le directeur de Sentier Québec-Charlevoix

D’autres projets sont dans les cartons de Sentier Québec-Charlevoix, notamment la reconstruction d’un refuge Bihoreau à l’été 2025, ainsi que le développement d’un chalet sur le sentier de la Haute du Gouffre, en collaboration avec Saint-Urbain. Des aspects qui pourraient aider à aller chercher un statut de parc régional. « Ça serait tout à fait cohérent », termine Justin Verville-Alarie.
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