Le CECC fête ses 30 ans en grand

Le Centre d’études collégiales en Charlevoix (CECC) a célébré son 30ᵉ anniversaire en grande pompe, jeudi, dans le cadre d’un souper-gala au Domaine Forget.

Enseignants, membres de la direction, dignitaires et anciens étudiants étaient présents pour l’occasion. Ils étaient approximativement 125 convives au pavillon Joseph-Rouleau.

Le directeur général du Cégep de Jonquière, Sylvain Gaudreault, s’est dit fier de pouvoir accorder l’opportunité aux jeunes Charlevoisiens de réaliser des études supérieures dans leur région natale. « On va continuer d’assumer cette responsabilité avec fierté parce que pour nous, ça correspond à la mission première des cégeps qui est de permettre l’accès à des étudiants à l’enseignement supérieur », garantit-il.

Même constat pour Hélène Roberge, la directrice du CECC. Elle ajoute que la recette du succès derrière l’institution est de rester à l’écoute. « On forme des personnes qui vont autant aller sur le marché du travail avec nos programmes techniques, que des gens qui vont se diriger vers l’université. […] Je pense qu’on est resté, moi et mes prédécesseurs, centré sur notre mission », explique-t-elle.

L’occasion était également aux retrouvailles pour les acteurs impliqués dans les balbutiements du Cégep dans Charlevoix, notamment le premier directeur de l’histoire du CECC, Paul-Henri Jean. « Ça me fait chaud au cœur de voir qu’un projet comme ça s’est réalisé et de pouvoir constater les fruits qu’on reconnaît maintenant », mentionne celui qui a occupé cette fonction de 1994 à 1999.

La préfète de la MRC de Charlevoix-Est et mairesse de Saint-Irénée, Odile Comeau, parle du Centre d’études collégiales comme étant « indispensable » au développement de la région, tant au niveau culturel que pour l’instruction des citoyens des deux MRC.

Chacun des intervenants rencontrés par Le Charlevoisien souhaitent la pérennité de l’institution pour les années à venir. Même que certains se fixent des objectifs. « Pourquoi ne pas augmenter le nombre d’étudiants, un nouveau programme d’études, en plus de développer la recherche? », lance Hélène Roberge.