Le très attendu plan de modernisation du réseau de distribution ne renferme aucune surprise pour quiconque suit les activités des caisses Desjardins Fleuve et Montagnes (Charlevoix) et de Charlevoix-Est. C’est en fait une adaptation aux tendances d’utilisation des services qui se concrétisera le 23 octobre.
Dans l’Est, le centre de services de Saint-Siméon devient un centre libre-service ce qui veut dire qu’un guichet sera maintenu. Le centre de Saint-Hilarion fermera aussi ses portes.
Sur le territoire de Fleuve et Montagnes, les guichets de Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Urbain, Les Éboulements et Saint-Irénée seront retirés.
« Ce sont des décisions prises localement. Il n’y a aucune pression de Desjardins », assurent Marilyn Tremblay et Danielle Amyot présidentes des conseils d’administration des deux caisses. « On s’adapte à la réalité. Le statu quo était impossible. C’est notre rôle d’être pertinent et d’assurer notre pérennité », ajoutent-elles.
Avec 96 % des transactions effectuées par les options numériques, il n’y a aucune surprise dans cette décision. « On connait nos grands utilisateurs des services au comptoir et ils seront accompagnés. On n’abandonnera pas personne. L’accompagnement sera optimal », jurent Patrick Lévesque et Martin Tessier, directeurs généraux des caisses Fleuve et Montagnes et de Charlevoix-Est.
Aucun poste n’est supprimé avec la fermeture des centres de service. Les bâtiments seront offerts aux municipalités pour des projets porteurs.
Les centres de services de Clermont, La Malbaie, Baie-Saint-Paul et L’Isle-aux-Coudres ne subissent aucune modification.
Les dirigeants des caisses affirment que la pandémie a accéléré la transition numérique. « La décision n’est surtout pas guidée par des motifs financiers. Nos membres veulent des services efficients en temps réel. Nos plateformes doivent être performantes et rapides. Il ne faut pas oublier que nos conseillers se déplacent partout sur le territoire », mentionnent les quatre dirigeants dans une rencontre avec Le Charlevoisien.
Les deux institutions financières ont un volume d’affaires sous gestion combiné de 3 G$. Elles emploient une centaine de personnes.
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