La moitié de l’équipe de sauvetage du Service sécurité incendie de Baie-Saint-Paul a réussi la formation sauvetage riverain. L’autre moitié du groupe la complète aujourd’hui.
Cette formation leur permet d’intervenir sécuritairement le long d’un cours d’eau. Les techniques enseignées s’avèreront utiles dans la très grande majorité des incidents qui pourrait se produire sur le territoire.
Les pompiers savaient qu’ils auraient à utiliser des cordes, mais pas pendant 6 h et surtout ils ignoraient ce qu’elles leur permettraient d’accomplir sur les berges d’une rivière.
« Il fallait posséder ces techniques d’intervention. Ça ne nous permet pas d’aller dans l’eau. En revanche, ce qu’on a appris va servir dans 90% des appels sur la rivière du Gouffre », commente le directeur de la Sécurité publique et du service sécurité incendie Alain Gravel de Baie-Saint-Paul.
« Ce sont des techniques simples, rapides et efficaces », résume le formateur Sylvain Jalbert de Sauvetage nautique. « Si une intervention devait se faire maintenant, je suis convaincu qu’ils effectueraient un excellent travail », continue celui qui est aussi capitaine au SSI de la Ville de Laval.
La formation dispensée à Baie-Saint-Paul est la base du sauvetage nautique. Elle permet de répondre à pratiquement toutes les situations susceptibles de se produire. « Comme pompier, on analyse constamment la situation pour savoir ce que je peux faire. En bref, quelles sont mes limites et les stratégies à employer. Le plus difficile à partir de maintenant sera de maintenir les acquis », enchaîne Sylvain Jalbert.
Pour le maintien des acquis, Alain Gravel de Baie-Saint-Paul a déjà prévu de 4 à 5 exercices dans la prochaine année. « La formation dépasse nos attentes. On a compris qu’on peut en faire beaucoup. La limite d’intervention est plus loin que celle qu’on pensait. Un vieux de la vieille qui apprend encore, c’est super », ajoute Alain Gravel.
Justement les « vieux de la vieille » et ceux qui suivent la formation Pompier 1 devront suivre une heure de formation relative au travail près de l’eau.
C’est l’École nationale des pompiers qui a apporté ce changement explique un de ses instructeurs Jean-François Dubé. « Travaux à proximité de l’eau, c’est le nom de l’ajout. C’est une sensibilisation de base qui traite du port de la veste de flottaison individuelle (VFI) lors de l’alimentation statique à un point d’eau comme un lac. L’École a basé cette formation à partir d’une guide de la CNESST.
Sauvetage nautique avait le mandat de rendre l’équipe opérationnelle. « C’est notre responsabilité de s’assurer que l’accréditation qu’on donne certifie que les objectifs sont atteints », conclut Sylvain Jalbert.
« On n’est pas rendu à acheter un bateau pour faire du sauvetage sur l’eau. On n’ira probablement jamais sur le fleuve. Toutefois, l’option d’un bateau a déploiement rapide, qui permet également d’avancer sur la glace et dans l’eau dans des cas bien précis, sera analysée » termine Alain Gravel.
Les pompiers présents étaient très positifs sur la qualité et le contenu de la formation.
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