Retraite fermée pour les élus de La Malbaie

Les élus et la directrice générale de La Malbaie ont tenu une retraite fermée mardi dernier.

Il ne faut pas voir des problèmes ou encore que ça va mal dans la grande ville avec la tenue d’un lac-à-l’épaule. « C’est possiblement le 4^e que je tiens depuis que je suis maire », dit Michel Couturier.

C’est plutôt la combinaison de l’élection de Marie-Andrée Girard, les nombreux départs dans l’administration qui entraine une révision de l’organigramme et la fin des grands projets qui justifiaient la tenue de la retraite fermée. « On a discuté pour être au même niveau. Il y a eu de bonnes discussions », dit le maire.

Un des grands sujets de l’heure au Québec est la gestion des actifs. Et des actifs La Malbaie n’en manque pas avec 55 bâtiments et 150 kilomètres de route. « On doit investir. Ce sont des coûts additionnels qu’on doit balancer avec la capacité de payer des contribuables », note le maire.

Sur la question des ressources humaines, le maire convient que « le travail a changé. Des tâches doivent être redéfinies.  On embauche beaucoup, mais au final il y aura peut-être un employé de plus. La masse salariale va augmenter. Ce ne sera pas à cause des embauches, mais des hausses salariales prévues à la convention collective », précise-t-il.

La direction des finances est sur le point d’être comblée, a avancé le maire Couturier. Une décision pour culture et loisirs ne saurait tarder.

« La Malbaie change aussi. Les activités comme le Camp de jour sont plus populaires que jamais. On gère de la croissance. Sur le plan économique, La Pinsonnière, l’hôpital, le Mont Grand-Fonds, Huttopia et Medway représente des investissements privés et publics de plus de 500 M$. C’est majeur », termine Michel Couturier.

Dans ce genre de rencontre, on jase beaucoup politique habituellement. Or de l’aveu du maire, les échanges n’ont pas abordé « qui se représentera ou pas » aux prochaines élections.