Réforme énergétique: Christine Fréchette entre en scène
La ministre de l’Économie et de l’Énergie, Christine Fréchette (à gauche), le premier ministre du Québec, François Legault (au centre), et le ministre de l’Immigration du Québec, Jean-François Roberge (à droite), sortent du bureau du lieutenant-gouverneur après l’assermentation des deux ministres, le jeudi 5 septembre 2024 à Québec. LA PRESSE CANADIENNE/Jacques Boissinot
Le président et directeur général d’Hydro-Québec, Michael Sabia, et la ministre de l’Économie et de l’Énergie, Christine Fréchette, ont de nouveau assuré, mardi, que la hausse des tarifs résidentiels sera limitée à 3 % au moins jusqu’en 2026.
La nouvelle ministre a lancé, en matinée, les consultations particulières sur le projet de loi 69, une importante réforme énergétique, qu’elle a héritée du ministre démissionnaire Pierre Fitzgibbon.
En mêlée de presse à l’Assemblée nationale avant le début des consultations, M. Sabia a refusé de dire combien allait coûter une mesure du projet de loi destinée à compenser Hydro-Québec pour la perte de revenus liée au gel des tarifs à 3 %.
Il a confirmé, en revanche, que les secteurs industriel et commercial allaient payer plus cher leur électricité, entre 4 à 5 %, dans les années à venir.
Dans sa présentation devant les députés, M. Sabia a laissé entendre que le gouvernement se traînait les pieds dans le dossier de la réconciliation avec les Premières Nations.
«Il faut que le gouvernement du Québec accélère de manière importante le processus de réconciliation avec les communautés autochtones. C’est fondamental et c’est non négociable», a-t-il déclaré.
«Il faut mettre fin aux approbations paternalistes et franchement colonialistes du gouvernement pour chaque entente entre Hydro-Québec et les communautés autochtones», a-t-il ajouté.
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