Les éducatrices en milieu familial de Charlevoix appelées à faire pression

Par Jean-Baptiste Levêque 4:58 AM - 7 septembre 2024
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Les responsables de services de garde en milieu familial sont appelées à faire pression sur le gouvernement pour de meilleures conditions de travail. Photo archives

Comme dans le reste du Québec, les 76 responsables de service de garde (RSG) en milieu familial de Charlevoix affiliées à la CSQ sont en processus de vote sur d’éventuels moyens de pression à exercer sur le gouvernement du Québec pour améliorer leurs conditions de travail.

Trois réunions sont organisées par l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM), branche de la CSQ qui représente les RSG de la rive-nord et de la rive-sud de Québec : la première avait lieu jeudi soir, les suivantes se tiendront les 10 et 12 septembre.

« Il y a régulièrement des fermetures de services de garde. Les responsables sont à bout de souffle, tous les coûts augmentent. Il faut que ça bouge! », déclare la présidente de l’ADIM, Johanne Aubé.

L’ensemble des 9 000 membres de la CSQ ont jusqu’au 30 septembre pour voter sur « un mandat de moyens de pression progressifs, avec gradation, qui pourra éventuellement aller jusqu’à des interruptions de services ciblées », comme le mentionnait lundi dernier la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), Valérie Grenon.

La présidente explique que « ses membres en sont venues là parce que la négociation avance peu, après plusieurs mois de pourparlers avec le ministère de la Famille et le Conseil du trésor » sur le renouvellement de leur convention collective.

Si le mandat est accordé à l’échéance du 30 septembre, l’exercice de ces éventuels moyens de pression pourrait ne pas tarder. « Les membres sont très mobilisées. Ça va aller rapidement », prévient Mme Grenon.

Avec des informations de La Presse Canadienne.