La direction du Club Med Québec Charlevoix va surveiller de « très près » les changements au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) qui devraient entrer en vigueur le 26 septembre prochain, alors qu’Ottawa prévoit de réduire son accès aux entreprises.
« Nous suivons cette situation de très près et attendons que les détails soient officiellement publiés. Il est essentiel pour nous de bien comprendre les implications potentielles de cette mesure sur notre processus d’embauche », mentionne une relationniste pour le Club Med dans un échange de courriels avec Le Charlevoisien.
Dans un communiqué émis le 26 août dernier, le gouvernement fédéral indiquait que « les employeurs pourront embaucher jusqu’à 10 % de leur effectif total dans le cadre du (PTET). Ce pourcentage maximum d’embauche s’appliquera au volet des postes à bas salaires. »
Nombre de travailleurs étrangers temporaires du Club Med, qui sont approximativement plus d’une centaine cette saison, rentrent à priori dans cette catégorie. Au Québec, un salaire horaire inférieur à 27,47 $ correspond à un poste à bas salaire.
« Des exceptions seront accordées pour les emplois saisonniers et non saisonniers dans les secteurs de la sécurité alimentaire, ainsi que pour les postes en construction, de santé », précisait le gouvernement, mais sans faire mention du secteur du tourisme.
Selon toute logique, le Club Med pourrait être lourdement touché par cette mesure alors que l’entreprise compte majoritairement sur la main d’œuvre étrangère pour combler ses effectifs au complexe hôtelier du Massif.
« Le Club Med respectera scrupuleusement la législation en vigueur », assure l’employeur, qui ne souhaite pas commenter davantage pour le moment.
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